Après une semaine du mois de Ramadhan, les prix des légumes affichés hier, dans les marchés de la rue des Aurès ou de Gambetta, n'ont guère bougé. La tendance est au statut quo dans les prix des fruits et légumes. Après une semaine du mois de Ramadhan, les prix n'ont guère bougé. Certains ont même pris l'ascenseur, à l'instar des choux fleurs qui s'affichaient, hier, dans les marchés de la rue des Aurès ou de Gambetta, à 120 DA/ kg. Autre fait qui suscite bien des interrogations est la profusion des produits sur les étals. Un élément qui aurait dû, selon la logique du marché, inciter à la baisse. Il faudra ajouter que les ménages sont plus près de leurs sous après une semaine de folie dépensière. La pomme de terre stockée est écoulée, pour sa part, à 40 voire 45 DA le kilogramme, alors que la nouvelle récolte, qui fait son entrée sur le marché, est cédée au même prix. Un paradoxe qu'expliquent mal les citoyens rencontrés sur les lieux. « Tous les étals sont pour la plupart surchargés de produits sans incidence aucune sur les prix », s'interroge ce sexagénaire. « La tomate, qui ne résiste pas à la chaleur, résiste cependant à la concurrence et se maintient entre 30 et 25 DA » ironise ce citoyen. Seule consolation pour les ménages, le poivron qui semble désintéresser les ménagères et dont le prix est au plus bas, 30DA. Autre sujet de consolation, les fruits, où les raisins et les poires sont distancés de peu par les bananes. En effet, ces dernières étaient vendues hier à 90DA. Il faut dire qu'en ce mois de piété tout est prétexte ou sujet à tentation. « Je risque de me ruiner au rythme que j'observe », avouera une dame qui ne s'empêchait pas de faire provision de tout. Au fur et à mesure que les jours de jeûne s'écoulent, ces attitudes et comportements à l'excès et à l'inutilité finiront par se conformer à la raison et, par voie de conséquence, les prix à leur tour se plieront sous le poids de ce changement.