Deux morts et un blessé sur les plages d'El Tarf La Protection civile d'El Tarf, qui est intervenue le 5 août sur les plages, déplore la mort de deux personnes et d'une autre évacuée dans un état grave vers l'hôpital d'El Kala. Sur les plages près de Chatt (daïra de Ben M'hidi), un homme de 35 ans originaire d'El Oued n'a pas pu être sauvé sur la plage d'El Batah et sur la plage dite de Sabbi, c'est un adolescent de 17 ans originaire de Chatt qui a perdu la vie. Au cap Rosa, à El Kala, les éléments de la Protection civile ont pu sauver un jeune de 19 ans originaire de Souk Ahras, mais son état est jugé très grave et son pronostic vital engagé selon les médecins de l'hôpital d'El Kala vers lequel il a été évacué. Une manifestation contre la fermeture d'un marché à Mostaganem Une manifestation a éclaté en fin de semaine dans la région de Sirat, au sud de Mostaganem pour dénoncer la fermeture par les autorités du souk des fruits et légumes dit «Bentemmar». Aussitôt, les manifestants ont pris d'assaut le siège de la commune de Sirat tout en bloquant la route menant à Mesra. Les agriculteurs et marchands du souk dit «Bentemmar» ont ainsi organisé un grand rassemblement devant le siège de l'APC de la localité de Sirat avant de fermer la route reliant la commune de Sirat à celle de Mesra, au lieudit «Klizet, et cela pour dénoncer la fermeture de ce marché. La décision des autorités de wilaya relative à la fermeture du Souk entre dans le cadre de la lutte contre de la pandémie. Cela dit, cet argument n'a pas convaincu les agriculteurs et marchands qui ont exprimé leur mécontentement afin d'obliger les autorités de wilaya à revenir sur leur décision. «Nous dénonçons fermement cette décision qui nous pénalise et prive nos enfants de l'unique source de revenus», déplorent-ils. D'autres estiment que cette interdiction est «une véritable provocation ne prenant pas en considération la crise sociale et économique dans la région». A noter que ce pôle commercial régional, bien qu'il soit informel, reste une bouffée d'oxygène sur le plan socioéconomique dans cette région et les communes limitrophes. Par ailleurs, les agriculteurs et marchands plaident depuis belle lurette quant à la réglementation de ce marché afin de pratiquer légalement leurs activités. Ça pue la tomate à Blida ! Les camions transportant la tomate industrielle destinée à la transformation continuent de polluer plusieurs routes de Blida. En effet, ces camions, qui «déversent» ce fruit rouge dans les usines de transformation et de fabrication du concentré de tomate laissent les routes qu'ils parcourent sales à cause des fuites du liquide causé par l'entassement de la tomate. Ce liquide rend la chaussée crasseuse, voire même glissante, ce qui constitue un véritable danger pour les automobilistes. Aussi, ce phénomène provoque des odeurs nauséabondes et surtout insupportables à cause de l'acidité de la tomate et de la chaleur estivale. Les autorités concernées sont appelées à prendre en charge ce problème afin de préserver l'environnement et d'éviter les accidents de la circulation. Un Tunisien interrogé par la police pour un graffiti représentant Saddam Hussein sur le mur de sa maison La police de Tebourba, dans le nord-est de la Tunisie, a perquisitionné le domicile d'un artiste et activiste à la suite d'une plainte déposée contre lui pour un graffiti représentant l'ex-président irakien Saddam Hussein, écrit le mis en cause sur sa page Facebook. Le jeune artiste et activiste tunisien, Mohamed Gharbi «a été surpris par une visite de la police» de la ville de Tebourba, dans le nord-est du pays, à cause d'un graffiti du défunt président irakien Saddam Hussein. Il l'avait réalisé sur un mur extérieur de sa maison. Selon les policiers, un inconnu a déposé plainte contre lui à cause de ce graffiti, écrit M. Gharbi sur sa page Facebook. «J'ai toujours estimé qu'il relevait de la responsabilité des policiers de faire leur travail de surveillance, mais de là à se déplacer pour un graffiti alors qu'il y a d'autres questions qui méritent la peine qu'ils se sont donnée. Honnêtement, j'ai peur qu'on soit en train de revenir au carré des restrictions des libertés individuelles», explique l'artiste.