Une opération d'émigration clandestine a été avortée à Aïn Témouchent suivie de l'arrestation d'une bande d'organisateurs de harga en direction des côtes ibériques. Ainsi, quinze individus ont été appréhendés par la brigade de lutte contre l'émigration clandestine. Ce qui a donné l'alerte, c'est l'insolite présence d'individus dans un des villages côtiers de la daïra montagneuse d'Oulhaça. Munis d'un mandat de perquisition délivré par le procureur, les policiers ont découvert neuf personnes qui s'apprêtaient à prendre le large. Parmi elles, il se trouvait deux enfants mineurs, âgés de 2 et 4 ans. Une embarcation dotée d'une puissance de 40 chevaux a été saisie alors que la fouille des candidats à la harga a donné lieu à la découverte d'une somme en devises. Après interrogatoire et enquête, quatre personnes, âgées entre 29 et 40 ans, ont été appréhendées pour avoir été identifiées comme les organisateurs de passages illicites vers l'Espagne. Cependant, un cinquième suspect est en fuite. La bande arrêtée disposait d'un yacht de plaisance au niveau de l'abri de Bouzedjar, sans autorisation ni identification ce qui pour le moins est des plus étranges. Ce yacht servait à transporter à partir de ce lieu, situé à l'extrême Ouest d'une côte maritime témouchentoise de 80 km vers son extrême Est, sur la plage de Sidi Yacoub à Oulhaça. Pour ce qui est des équipements saisis, il y a deux yachts, une embarcation de sauvetage, six moteurs d'embarcations, cinq fûts et quatre citernes de carburant, trois véhicules de tourisme, quatorze gilets de sauvetage et une boussole.