Des lotissements d'habitations dans l'est de la capitale ne sont pas raccordés au réseau d'AEP. Cette situation perdure depuis une trentaine d'années pour certains quartiers, notamment à Harraga, dans la commune de Bordj El Kiffan. Les habitants affirment avoir déposé des demandes de raccordement au réseau de l'eau de ville depuis fort longtemps, mais sans résultat. Pour s'alimenter en eau potable, les habitants achètent des citernes d'eau de 1000 litres à 1200 DA. «Les vendeurs d'eau profitent de l'occasion pour imposer des prix exorbitants. Mais que voulez-vous qu'en y fasse, on est obligé d'acheter cette eau pour nos besoins quotidiens», confie un habitant de Harraga. L'absence de raccordement au réseau d'AEP ne concerne pas toute la localité. Les quartiers qui sont concernés sont situés sur le flanc gauche de la route principale, en l'occurrence le chemin de wilaya 149. A partir de la station de service, jusqu'au lieudit Sidi Dris, la majorité des venelles perpendiculaires à la route ne sont pas raccordées au réseau de l'eau potable. Les habitants avaient l'habitude de s'alimenter en eau à partir d'une sonde d'irrigation. Après le séisme de 2003, l'eau de la sonde est devenue impropre à la consommation. Advertisements