Le nombre des cas enregistrés, ces derniers jours, dans la wilaya de Jijel, a suscité de l'inquiétude d'autant que la région se postait à chaque fois parmi les têtes d'affiche de la Covid-19 dans le pays. Durant les 19 jours du mois d'octobre, la wilaya a enregistré 327 cas, soit la plus haute moyenne quotidienne avec 17,21 cas/jour contre un peu plus de 12 en septembre et 13,7 en août. Si les citoyens pointent du doigt toujours l'ouverture de la saison estivale, qui a vu déferler beaucoup d'estivants comme premier point du déséquilibre, actuellement le doigt accusateur montre désormais les fêtes de mariages où beaucoup de contaminations ont été recensées, selon des témoignages d'hospitaliers. Cette situation a d'ailleurs poussé la direction de l'hôpital de Jijel à mettre un terme aux visites jusqu'à nouvel ordre, sauf en cas d'extrême urgence, avec l'autorisation du chef de service. La même direction a suspendu temporairement les examens médicaux spécialisés dans tous les services. Abordant ce sujet lors de la cérémonie de remise de bus pour le transport scolaire, le wali de Jijel, Abdelkader Kelkel, s'est voulu rassurant en disant qu'à Jijel, on applique le protocole à la lettre et d'ajouter que les prélèvements qui arrivent à l'annexe de l'Institut Pasteur à Constantine proviennent à 90% de Jijel, comme le lui a été rapporté par le directeur de la santé. Il annoncera que le centre de dépistage par réaction de polymérisation en chaîne (PCR) devrait ouvrir d'ici le 1er novembre prochain. «En soutien aux services existants, des cellules Covid-19 seront ouvertes dans des établissements publics de la santé de proximité (EPSP) de Jijel, Taher et El Milia», a-t-il affirmé. «Actuellement, 280 lits sont disponibles en plus, ainsi que l'hôtel de la Mutuelle nationale des travailleurs de l'éducation et de la culture (Munatec) mis à disposition depuis déjà 6 mois», a-t-il ajouté. Il rassurera que les appareils de ventilation artificielle sont aussi disponibles. Advertisements