Si la prise en charge des patients s'est améliorée au niveau de la polyclinique de Béni Amrane, dans les villages, même les soins de base font parfois défaut. L'Etat a mobilisé récemment d'importants moyens financiers pour réhabiliter les structures existantes, mais le personnel n'a pas suivi. La commune compte six salles de soins en zones rurales. Cependant, on y trouve que des infirmiers. «Auparavant, le médecin vient une à deux fois par semaine. Depuis le début de la pandémie du coronavirus, pour une simple consultation médicale on est obligé d'aller au chef-lieu», se plaint un habitant de Boukrai. Ce problème ne relavant pas de ses prérogatives, l'APC s'occupe uniquement des infrastructures. «On a déjà réhabilité les salles de soins de Béni Khelifa et Toulmouth pour 3 millions de dinars. Celle d'Ouled Bouchlaghem est en chantier. L'APC a alloué 3,7 millions pour son aménagement», dira le P/APC. Selon lui, les unités de soins de Souiga et de Boukrai le seront incessamment, tandis que celle de Debagaha, fermée depuis plus de 20 ans, a bénéficié d'une enveloppe financière de 5,4 millions de dinars en vue de son ouverture. Les villageois espèrent que ces opérations de réhabilitation seront suivies par l'affectation de médecins en vue d'en finir avec les déplacements épuisants et coûteux pour se soigner ou vacciner leurs enfants. Advertisements