La réactivation du Fonds d'aide à la presse, gelé en 2014, est programmée pour l'année en cours, a annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. «Cette réactivation, validée par le Premier ministre sur la base d'une proposition que nous avions faite, tend à aider les médias privés à surmonter leurs difficultés financières, compliquées davantage par l'arrêt des activités engendré par la pandémie du coronavirus (Covid-19)», a indiqué M. Belhimer dans un entretien au site l'ExpressDZ. Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que la plupart des dix chantiers lancés, en janvier 2020 «pour assainir un secteur longtemps laissé au désarroi, sont bien avancés». Il s'agit notamment des chantiers relatifs «à la mise en place d'un cadre juridique adéquat pour régir le secteur de la presse électronique, la mise à jour des statuts de TDA pour la commercialisation des produits offerts par Alcomsat-1, la publicité, le sondage et les agences de communication». M. Belhimer a rappelé que l'année 2021 sera consacrée à l'amendement de la loi organique relative à l'information de 2012 «en vue de l'adapter à la nouvelle Constitution et aux mutations que connaît le secteur» et qui sera «pensée avec le concours de l'ensemble des acteurs et professionnels du secteur».«Pendant ce temps-là, les autres chantiers se poursuivront à grands pas, à l'image de l'élaboration d'un cadre juridique relatif à la publicité et un autre régissant l'activité des sociétés de communication», a-t-il expliqué. Le ministre a indiqué que le marché de la publicité «n'a pas été laissé dans l'état d'anarchie qu'il connaissait», indiquant qu'«en attendant l'adoption du décret exécutif relatif à cette branche d'activité, l'ANEP a entrepris, en sa qualité de régie exclusive de l'Etat, de mettre en conformité l'accès aux annonces publiques avec les lois de la République, par une série de critères transitoires, quinze en tout, qui prendront effet incessamment». Il a également évoqué la presse électronique, en affirmant qu'il a été mis fin «à l'anarchie» par l'élaboration d'un décret aujourd'hui en vigueur. Advertisements