A Mahelma, l'opération de solidarité pour le mois sacré du Ramadhan a d'ores et déjà commencé. «L'opération tire à sa fin, car nous avons pour cette année commencé en amont du mois sacré du Ramadhan. Notre démarche est animée par le désir de voir ces familles profiter de cette aide avec l'avènement du mois sacré. Il fut un temps où l'aide ne parvenait aux familles nécessiteuses qu'en retard. Ce qui est loin de répondre à leurs attentes», confie un responsable à l'APC de Mahelma, et de préciser : «Les services sociaux de l'APC ont enregistré quelque 700 familles nécessiteuses. Le choix porté sur ces familles découle d'une enquête minutieuse et après étude des dossiers que les représentants des familles déposent auprès de nos services. Le tri se fait de manière tout à fait objective». Contrairement aux années précédentes, notamment au début des années 2000, l'aide octroyée aux familles n'est plus en nature. Les chefs de famille peuvent retirer une somme d'argent en effectuant un simple retrait au niveau d'un bureau de poste. «A l'instar de beaucoup de communes de la capitale, nous avons pour cette année estimé l'aide à 10 000 DA. Et ce, en fonction de la subvention dégagée pour cette opération qui est devenue commune. Il est vrai que cette somme d'argent est loin de suffire pour satisfaire tous les besoins de ces familles. Néanmoins, elle va leur permettre de combler un certains nombre de dépenses générées par la spécificité du mois sacré du Ramadhan», soutient notre interlocuteur. Les chefs de famille qui ont pu retirer l'aide n'ont pas manqué de gratifier cette opération. «L'image que renvoyait l'opération durant les années précédentes a été bannie grâce à cette méthode qui préserve la dignité des citoyens. En plus, les ménages ne sont pas restreints au seul choix de denrées alimentaires qui leur est imposé. Ils peuvent acheter d'autres aliments qui ne sont pas inclus dans le couffin», confie un père de famille qui a bénéficié de l'aide. Advertisements