Sans surprise et comme nous l'avions annoncé à maintes reprises, les Championnats d'Afrique (sen iors), prévus à Alger du 22 au 26 juin, ont été annulés suite à la décision tardive «du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie». C'est ce qu'a annoncé, il y a deux jours, la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). Pour l'heure, la Confédération africaine d'athlétisme (CAA) n'a pas encore réagi après cette annonce. Il faut dire que la décision est salutaire pour les Algériens qui n'étaient pas prêts d'organiser l'édition de 2020, décalée à 2021, car les signes avant-coureurs de l'annulation du rendez-vous africain étaient clairs. Non seulement à cause de la crise sanitaire qui a «bon dos», mais aussi à cause des travaux du stade d'athlétisme d'Oran qui accusent un immense retard. Pour rappel, c'est la ville d'Oran qui devait accueillir le rendez-vous continental du 1er au 5 juin 2021. N'était le coronavirus, qu'aurait-on fait pour masquer l'annulation des Championnats d'Afrique d'athlétisme ? Au yeux de Mohamed Hocine, entraîneur du décathlonien Larbi Bourrada, «l'annulation des Championnats d'Afrique est tombée vraiment mal. Elle va à coup sûr pénaliser les athlètes qui attendaient avec impatience le déroulement de la compétition continentale en vue de réaliser les minima pour la qualification aux Jeux olympiques de Tokyo. Forcément, on va se rabattre sur les Championnats arabes de Tunis du 16 au 20 mai. C'est l'ultime espoir pour tenter de réaliser les minima qualificatifs pour Tokyo», nous a-t-il déclaré à partir d'Antalaya en Turquie où il se trouve en stage de préparation avec son athlète et avec d'autres sportifs de l'élite nationale d'athlétisme. La Turquie attire de plus en plus d'Algériens pour effectuer des stages d'entraînement pour la virée touristique... et pour se soigner. Advertisements