La garde à vue de la journaliste, Kenza Khetto, a « probablement » était prolongée, selon radio M, média où elle exerce. « J'ai ce dimanche 16 mai rendu visite à Kenza Khatto au niveau du commissariat central de Amirouche (Alger), pendant une demi-heure, en présence d'un agent de la police judiciaire. Selon toute vraisemblance, la garde à vue de Kenza Khatto a été prolongée de 24 heures, car elle n'a pas été libérée ni déférée devant le parquet », a déclaré l'avocate Zoubida Assoul à ce média. Celle-ci ajoute que la journaliste a dû signer un procès-verbal qu'elle n'a pas pu lire car ses lunettes de vue étaient cassées (au moment de l'interpellation musclée). L'avocate ajoute que c'est les policiers d'ailleurs qui ont pris sa main pour apposer sa signature sur le document. Par ailleurs, Me Assoul indique que la journaliste porte les traces de blessures au cou et au bras. De plus, ajoute-t-elle, en s'appuyant sur les déclarations que lui a faites Kenza Khetto, « elle a été conduite chez un médecin pour les besoins de la visite médicale, mais que celui-ci ne n'a pas daigné l'ausculter ». Selon l'avocate les questions posées à la journaliste concernent uniquement « son travail de journaliste chez Radio M, notamment le volet couverture des manifestations du Hirak ». Il est utile de rappeler en dernier lieu, que Kenza Khetto a été interpellée d'une manière brutale vendredi 14 mai à Alger étant entrain de couvrir le Hirak. Onze autres journalistes et photographes ont été également emmenés vers des commissariats. Ces derniers ont tous été relâchés le même jour plusieurs heures après, alors que Khetto a été placé en garde à vue. Advertisements