Au premier trimestre de l'année en cours, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Biskra a enregistré la réception de seulement 9,50% de la somme globale des loyers des familles occupant les milliers de logements gérés par cet organisme public dont les créances dues par ses locataires s'élèvent à la période indiquée à 842 millions de dinars, a-t-on appris. Malgré les multiples courriers transmis aux locataires afin qu'ils se rapprochent des services comptables de l'OPGI en vue de l'épuration de leurs dettes, ceux-ci font majoritairement la sourde oreille à ces objurgations et appels administratifs. «C'est une situation qui nous met financièrement mal à l'aise, car nous privilégions le recours à la sensibilisation et aux mesures préliminaires pour récupérer notre dû au lieu de nous diriger vers les tribunaux où nous avons toujours eu gain de cause. Nous exhortons tous les locataires des logements de l'OPGI à se rapprocher de nos services pour épurer leurs situations légales avant que des mesures autrement plus coercitives ne soient adoptées», a expliqué le directeur de l'OPGI de Biskra, espérant un sursaut salvateur des locataires. Du côté de la société algérienne de distribution de l'électricité et du gaz (SADEG) de Biskra, la même situation se répète. Dans un communiqué transmis à la presse locale, celle-ci rappelle que le phénomène des créances non honorées a augmenté de 136% par rapport à l'exercice 2020 pour arriver à 446 milliards de centimes de factures impayées et que cette situation engendrait des problèmes de gestion pour l'entreprise en handicapant sa cadence de travail et ses investissements et projets inscrits dans le but stratégique d'assurer la satisfaction et le confort de sa clientèle. Elle lance un appel pressant vers l'ensemble de ses clients, qu'ils soient particuliers, industriels, agriculteurs et administrations afin qu'ils honorent leurs factures de consommation électrique et de gaz «car les finances de l'entreprise sont lourdement grevées en ce moment par ces créances impayées», est-il précisé. La SADEG conseille son aimable clientèle d'éviter le cumul des factures d'énergie et elle met à leur disposition plusieurs modes de paiement lesquels sont, à la caisse des agences commerciales, le paiement par la carte CIB (Edhahabia), le paiement électronique via le site «www.sadeg.dz» ou le paiement dans tous les bureaux de poste du pays. Advertisements