Bien qu'héroïques à l'aller (2-1), les Kabyles ne crient pas encore victoire sachant que le plus dur reste à faire demain soir. La JS Kabylie a rallié, hier, le Centre technique national de Sidi Moussa (CTN) où elle effectuera la mise au vert en prévision du match retour des demi-finales de la coupe de la Confédération contre le Coton Sport, demain à 20h au stade du 5 Juillet. Jeudi, lors de la dernière séance d'entrainement à Tizi Ouzou, l'entraineur Denis Lavagne a indiqué que la reprise du travail, mardi, s'est effectuée dans de bonnes conditions. «Les joueurs ont bien récupéré et les entrainements ont eu lieu normalement. Tout va bien ! Vendredi matin, nous allons partir à Sidi Moussa où on va s'entrainer l'après-midi puis une deuxième fois samedi après-midi», a-t-il fait savoir. Faisant le point sur l'état de santé de ses joueurs avant d'affronter le représentant camerounais, le technicien français dira : «A priori tout le monde est prêt sauf maladie ou petite blessure d'avant-match». Evacué du terrain à Yaoundé à cause d'une blessure à l'épaule, le baroudeur attitré des Jaune et Vert Reda Bensayah sera d'attaque, tout comme le Libyen Al-Tubal qui avait raté la première confrontation. Bien que héroïques à l'aller (2-1), les Kabyles ne crient pas encore victoire sachant que le plus dur reste à faire demain soir, selon eux. Comme à son accoutumée, Denis Lavagne s'est montré très prudent et méfiant avant ce match qui s'annonce très engagé. «Malgré le succès ramené de Yaoundé, on repartira de zéro en se mettant à l'évidence qu'il reste encore un combat de 90 minutes à gagner et se préparer en conséquence. C'est vrai qu'on a fait un bon pas pour accéder en finale, mais il reste peut être 20% de la qualification, les plus dures, à aller chercher. Il va falloir encore faire un bon match pour décrocher ce billet pour la finale». Dans un message d'encouragement à son ancienne équipe, Hubert Velud entraineur de l'équipe nationale soudanaise a estimé, pour sa part, qu'«il y a de grandes choses à faire à la JSK en cette fin de saison», ajoutant qu'«il faudra gagner la coupe de la ligue, mais surtout, et c'est très important, se qualifier à la finale de la coupe de la CAF. Ce sera extraordinaire pour la Kabylie et la JSK». Notons que la direction du club a saisi par écrit les services du gouvernement à propos de la présence de supporters. En dépit de l'autorisation de l'instance africaine, le MJS n'a pas donné de suite favorable à cette requête portée par tous les fans des Jaune et Vert. «Je ne vois pas à mon avis, actuellement sur le plan épidémiologique, en quoi, la situation, permettant la présence de quelques supporters à l'intérieur du stade (à condition de respecter les mesures sanitaires contre la Covid-19) soit-elle différente de celle de l'extérieur (espaces publics, transports, cafés...)», a commenté sur sa page Facebook le médecin en chef de la JS Kabylie, le Dr Ahmed Djadjoua. Le Coton Sport récuse les arbitres tunisiens Les responsables de Coton Sport se distinguent de nouveau, à la veille de retrouver la JSK en match retour de la Coupe de la CAF, en récusant le trio d'arbitre tunisiens désignés par la CAF. «Nous récusons ces arbitres tunisiens et demandons à la CAF de désigner des officiels venant d'une partie de l'Afrique autre que le Maghreb», a indiqué jeudi, un responsable du club camerounais au lendemain de la décision de la CAF de désigner un trio tunisien. Les Camerounais qui estiment avoir été lésés par l'Arbitre égyptien qui a officié la manche aller (1-2), invalidant, selon eux, un but à son team, refuse de jouer sous la conduite d'arbitres nord-africains. Mais au moment où nous mettons sous presse, la CAF n'a pas réagi à la « demande » des Camerounais. Un changement qui semble impossible désormais, à quelques 48 heures seulement de ce match décisif pour décrocher un ticket pour la finale de l'édition 2021 de la coupe de la CAF. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que les Camerounais usent de subterfuge à la veille de chaque match face à la JSK. En phase de poules, les Camerounais avaient décidé de changer l'horaire de la rencontre, en le fixant en milieu d'après-midi, avant de récidiver lors de la manche aller de la demi-finale, avec le changement de lieu, disputé finalement à Yaoundé et non à Garoua. T. A. S. Advertisements