L' anecdotique et non moins tumultueux feuilleton des élus Islah (parti majoritaire à l'APC) vient de rebondir avec la suspension du délégué Abdeslam Kadri, chargé de l'annexe administrative de Djemaâ Lakhdar, apprend-on de source crédible. Les rumeurs insistantes appuyant la thèse de l'éviction de l'élu « indélicat » étaient déjà, faut-il le rappeler, dans l'air, selon certains observateurs avisés qui, en plus, annonçaient comme imminente cette issue peu honorable. En effet, d'autres masques viennent de tomber sur la gestion scabreuse des élus du peuple. L'illustration en est donnée par l'arrêté n° 336 du 12 avril émanant de la wilaya qui met fin aux fonctions du mis en cause en raison de ses graves implications avec la justice. Le document précise que l'inculpé se serait rendu coupable de faux et usage de faux, falsification de documents et atteinte au Trésor public. Il y a lieu de rappeler que cette mesure suspensive est la deuxième après celle qui a ciblé le P/APC d'obédience Islah. A en croire certaines indiscrétions, le P/APC déchu et ses co-élus du MRN étaient au parfum concernant les agissements frauduleux et les indélicatesses de M. Kadri. Notons enfin que le climat kafkaïen de l'assemblée communale de Chelghoum Laïd, alourdi par la traque aux caciques élus, n'a d'égal que la férocité des tractations et la montée des antagonismes qui gravitent autour de l'insoluble équation de désignation et d'installation du futur P/APC.