Il n'y a pas que le réseau de distribution de l'eau potable qui est défectueux par endroits, celui de l'assainissement subit également des fuites aux conséquences néfastes pour la santé des citoyens. Des regards bouchés, des canalisations obstruées ou cassées, déversant les eaux usées directement dans la nature, font partie du quotidien dans beaucoup de quartiers de la ville et d'autres communes de la wilaya. Ils offrent une image désolante qui, outre la dégradation du cadre de vie, favorise les odeurs nauséabondes et la prolifération des rats et moustiques. Les rejets à ciel ouvert sont surtout constatés le long des conduites principales, ce qui rend la tache difficile aux intervenants qui n'ont pas les moyens adéquats pour y faire face. L'APC de Chlef a dû engager une opération pour acquérir un engin spécialisé dans ce genre d'interventions afin d'en finir avec ce décor noirci, surtout à l'approche de l'été. Les crédits nécessaires ont déjà été obtenus et on procède actuellement aux formalités d'usage pour concrétiser le projet qui vient en complément de l'ouvrage lancé pour la prise en charge de tous les rejets se déversant dans l'oued Cheliff. Il s'agit de la nouvelle station d'épuration des eaux usées provenant du réseau d'assainissement de la commune de Chlef et qui est en voie de réalisation à proximité de la cité des 500 logements. Les travaux qui sont exécutés par une entreprise chinoise seront achevés en novembre prochain, selon les délais contractuels. En plus de la dépollution de l'oued, les eaux traitées serviront à l'irrigation.