« Avec la canicule, la pandémie et la pénurie d'eau qui s'ajoutent à la vétusté des chalets et à l'étroitesse de nos habitats, la vie est devenue impossible.» C'est en ces termes qu'un habitant des chalets de Seghiret a résumé une attente de plus de 18 années. Soucieux de respecter le protocole sanitaire, les citoyens ont préféré envoyer des représentants que de se rassembler devant le siège de la daïra de Boumerdès alors que les souscripteurs AADL ont choisi les réseaux sociaux et les missives pour dénoncer l'arrêt des travaux au niveau des chantiers. Toutes formules de logement confondues, les attentes perdurent devant des délais qui s'allongent. Il était prévu une distribution importante lors des festivités du 5 juillet. Finalement, elle s'est limitée à quelque 3000 logements. Selon un responsable de la daïra de Boumerdès, il ne reste plus que l'aménagement extérieur au niveau de la cité des 720 logements d'El Kerma située à quelques kilomètres du chef-lieu de wilaya. Il est question des VRD. Une fois la connexion aux multiples réseaux de l'AEP, de l'électricité et du gaz achevée, la distribution aura lieu. Quant aux souscripteurs AADL qui multiplient les appels, la situation semble plus compliquée. À maintes reprises, les travaux se sont arrêtés pour reprendre plus tard. En fait, la wilaya de Boumerdès a accumulé les retards pour ce type de logements. Advertisements