La quatrième semaine scientifique nationale des universités s'ouvre aujourd'hui à Tlemcen pour s'étaler jusqu'au 21 avril. Avec une participation internationale, elle a pour intitulé un sujet d'une brûlante actualité à l'heure où en Algérie plus que partout ailleurs l'éducation et la formation n'en finissent pas d'être l'objet de tous les questionnements, de tous les tiraillements et surtout de tous les piétinements. Ainsi, « la formation, défi du 21e siècle » va être disséquée tant à travers un colloque en plénière qu'au sein de plusieurs ateliers. Après l'ouverture officielle, dans l'après-midi le Pr Benzaghou Benali de l'USTHB va se livrer à quelques réflexions sur l'histoire de l'université algérienne alors que son collègue Remaoun Nouria du CRSC abordera le vif du sujet avec les défis de l'enseignement supérieur. Quant au Pr Amr Helmey Ibrahim (Paris), il dira l'intérêt de la linguistique. Le dimanche, les Pr Mounir Bouchenaki (UNESCO), Akila Zenati (Alger) et Larbi Abid (Alger) soulèveront les questions relatives respectivement au point de vue de l'UNESCO sur la formation de demain, aux apports des sciences fondamentales dans la formation universitaire ainsi qu'à la recherche médicale à l'université. Quant au Pr Abdelhamid Lahlaidi (Rabat), il traitera du dictionnaire arabe illustré de médecine alors que le Pr Danoune (U. Annaba) fera une intervention dont le titre ramasse ce qui représente, selon les uns ou les autres, une chance et un drame national. Il s'agit de : « Anatomie topographique trilingue ». Le lundi, le Pr. Mokhtar Kharroubi (Oran) s'interrogera sur la question de la recherche scientifique dans l'enseignement supérieur alors que le Pr. Ahcène Bouabdallah (USTHB-Alger) évoquant l'histoire et le principe d'évolution de la technologie posera celle de l'apprentissage. Le Pr. Marc Yor (Paris) exposera le développement des mathématiques financières depuis 1980, la recherche fondamentale, les applications et la formation des jeunes ingénieurs. Les « Méthodes modernes en géologie » seront présentées par le Pr. Nacereddine Kazi Tani (Pau) alors que « Bridging the gap between basic and applied physics, industry and academic collaboration » est le titre de l'intervention du Pr. Mohamed Henini (Nottingham). Lors de l'avant-dernière journée du colloque, les Pr. Mokhtar Ben Kalfat (Tlemcen), J. J. Santini (Tours) et Treiner (Paris) poseront tour à tour pour les deux premiers la question de l'adéquation de la formation à la société d'aujourd'hui et de la place à accorder à la coopération internationale dans la formation médicale alors que le troisième intervenant se penchera sur les espoirs, obstacles et enjeux des tendances nouvelles dans l'enseignement des sciences. Si le Pr. Jean Paul Loreille (Paris) fera l'éloge de la pluridisciplinarité dans la collaboration des biologistes, informaticien et physicien, le titre de l'intervention de son collègue Jean Pierre Descles (Paris) n'a pas encore été précisé. Enfin, au dernier jour, cinq autres interventions sont au programme. Il s'agit des « langues étrangères : Langues étranges, discours d'ici et langages d'ailleurs » que développera le Pr. Fethi Hassaine (Marseille), de « l'enseignement à distance : défi du 21è siècle » par le Pr. Marie Paule Masson (Montpellier 3) et « La mise en place du LMD dans une université de Lettres et Sciences humaines » qu'exposera le Pr. Dominique Triaire (Montpellier). L'articulation langue et acquisition est le thème de la contribution du Pr. Claire Martinot (Paris) alors que le Pr. Larbi Boudjlal clôturera la série des interventions par « Nous : la réalité et les perspectives ».