Le Président Kaïs Saïed est parvenu en moins de trois mois à changer, de fait, le régime politique en Tunisie, en dotant le pays d'un nouveau gouvernement «de crise», né de l'interprétation «forcée» de l'article 80 de la Constitution, parlant de «péril imminent». Le gouvernement de Najla Bouden n'a de compte à rendre qu'au président de la République et applique son programme. Une première en Tunisie post-14 janvier 2011. Lors de la présentation du gouvernement, Kais Saïed a montré, aux médias, des scènes de violence à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), pour justifier sa décision de le geler à partir du 25 juillet dernier. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier