Population insatisfaite d'une dernière décennie ayant appauvri davantage les Tunisiens. Classe politique désarçonnée par le gel de l'Assemblée et le limogeage du gouvernement. La nominée à la présidence du gouvernement tunisien, Najla Bouden, fera face à une insatisfaction généralisée. Les manifestations réussies d'hier, à travers la Tunisie, ont montré un soutien citoyen quasi généralisé aux décisions prises le 25 juillet dernier par le président Kaïs Saïed. La nominée à la tête du gouvernement, Najla Bouden, dispose donc d'un préjugé favorable, étant désignée par un Président très populaire. Néanmoins, des attentes légitimes sont prévues au tableau de bord des réalisations escomptées et les observateurs se demandent si Mme Bouden pourrait gérer cette équation complexe, surtout qu'une partie de la classe politique est aux aguets et miserait sur le pourrissement. La rue a montré hier qu'elle soutient encore, et de belle façon, le président Kaïs Saïed. De grandes manifestations ont eu lieu dans les principales villes de la Tunisie, à Tunis, Sfax, Sousse, Monastir, Gafsa, Tataouine, etc. Les manifestants ont exprimé leur soutien au gel de l'Assemblée et au limogeage du gouvernement. Ils ont appelé à la reddition des comptes, notamment en ce qui concerne les assassinats politiques (Lotfi Nagdh, Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, les sécuritaires, etc.). Lire la suite de l'article dans l'édition papier Advertisements