Abdelhamid Hamdani : Le secteur de l'agriculture représente 12,4% du PIB» «Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a affirmé hier que le secteur qu'il a en charge représentait «12,4% du Produit intérieur brut (PIB), soit 25 milliards de dollars et garantissait plus de 2,6 postes d'emploi permanents». Abdelhamid Hamdani s'exprimait lors de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation tenue hier au Palais des Expositions d'Alger. Ce responsable confirme ainsi l'estimation donnée par le président Tebboune sur les capacités du secteur agricole algérien qui avait pourtant suscité l'étonnement et le doute de nombre d'analystes. Hamdani affirme que l'Algérie «a réalisé des acquis importants en matière de sécurité alimentaire» et que le secteur agricole serait «devenu une locomotive du développement économique et social». Il prendra pour preuve la première place occupée par l'Algérie en Afrique en matière de sécurité alimentaire, d'après le classement du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. Le ministre évoquera en outre la feuille de route 2020-2024 que s'atelle à appliquer son département pour multiplier les acquis du secteur de l'agriculture. «Cette feuille de route vise le développement de la production agricole à travers l'expansion des surfaces irriguées, l'amélioration de la rentabilité, l'exploitation rationnelle des terres agricoles et la promotion des zones steppiques, outre l'intégration des connaissances et la numérisation des programmes de développement sectoriel», dit-il dans son allocution. Le programme du secteur vise également la promotion de l'investissement dans le Sud du pays notamment «en ce qui concerne les récoltes de colza et de maïs, en sus du blé dur dans les régions concernées». Concernant les conséquences de la pandémie sur le secteur, Hamdani affirme que le pays n'a enregistré aucune pénurie tout au long de la crise sanitaire. Assurances : L'UAR salue l'accord de limitation des réductions à 50% L'accord multilatéral signé par les compagnies d'assurances, limitant les réductions à 50% sur les tarifs de la branche automobile, devrait permettre une meilleur organisation du marché, a estimé lundi l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR) dans un communiqué. «A l'approche des renouvellements des conventions et contrats d'assurance pour l'exercice 2022, l'UAR tient à rappeler à l'aimable attention des assurés automobile que cet accord, en vigueur depuis le 1er janvier 2021, intervient en premier lieu dans le but de protéger les intérêts des assurés», est-il indiqué dans le communiqué. Selon l'UAR, cet accord «permet de mieux organiser le marché et de mettre fin à la pratique des réductions illimitées qui engendrent des déséquilibres techniques et financiers et réduisent la capacité des sociétés d'assurance à honorer les engagements pris envers leurs assurés, notamment en termes de durée de traitement et de niveaux de remboursement des dossiers sinistres». L'Union a rappelé, dans ce sens, que cet accord initié et signé par l'ensemble des dirigeants des sociétés d'assurances agréées et habilitées à pratiquer l'assurance automobile, à savoir : 2A, Alliance, AXA, CAAR, CAAT, CASH, CIAR, CNMA, GAM, SAA, Salama et Trust a été «approuvé par l'organe régulateur du secteur des assurances, en l'occurrence la Commission de supervision des assurances, sous l'égide du ministère des Finances». Monétique : 50% de la population adulte sera dotée de cartes de paiement électronique d'ici 2024 Les intervenants du secteur de la monétique en Algérie tablent sur la mise en circulation de 6 millions de cartes de paiement électronique supplémentaires, permettant d'atteindre l'objectif de doter 50% de la population adulte d'une carte bancaire d'ici 2024, a indiqué lundi à Alger l'administrateur du Groupement d'intérêt économique monétique (GIE Monétique), Madjid Messaoudene. Précisant qu'actuellement, 10 millions de cartes bancaires (CIB ou Dahabia) sont en circulation, M. Messaoudene a précisé que l'objectif est d'atteindre 16 millions de cartes d'ici 2024, permettant de doter la moitié de la population algérienne adulte d'une carte bancaire. Il s'exprimait lors d'une conférence sur la stratégie monétique en Algérie, organisée en marge du 2e Salon du Digital, Technologie et IOT (Digitech) qui se tient du 16 au 18 octobre courant au Centre international des Conférence (CIC) d'Alger. M. Messaoudene a aussi souligné que la stratégie nationale, dans ce domaine, repose également sur la poursuite de la généralisation des Terminaux de paiement électronique (TPE), précisant que plus de 39 000 TPE sont aujourd'hui opérationnels à travers le territoire national. Le développement du paiement par internet est également inscrit comme un axe important dans cette stratégie, a ajouté M. Messaoudene, rappelant que la mise en place d'un portail web permettant de drainer les web marchands et faciliter leur intégration dans ce processus a considérablement accéléré cette opération. Le paiement par internet sera également boosté par la mise en place de l'interopérabilité entre les cartes CIB (banques) et Dahabia (Algérie Poste), a noté le responsable, expliquant que cette opération permettra aux clients disposant d'une carte Dahabia de payer des services auprès des web marchands, dont la plupart sont domiciliés au niveau des banques. Advertisements