Un bel hommage a été rendu au compositeur tchèque, Bohuslav Martinu (1890-1959) jeudi soir, en clôture de l'exposition qui lui était dédiée «Le phénomène Martinu», organisée par l'ambassade de la République tchèque, l'ambassade de France et l'Institut français, à Alger, abritant cet événement. Cet hommage au compositeur tchèque, Bohuslav Martinu (1890-1959), consistait en la projection d'un film portant sur l'une de ses grandes, un ballet intitulé Spalicek, à la salle de cinéma de l'Institut française d'Alger, et ce, devant une assistance nombreuse et en présence de Mme Lenka Pokorna, ambassadrice de la République tchèque en Algérie et M. Philippe Monetes, directeur de l'IF d'Alger. Le Ballet Spalicek est un projet artistique de l'Ecole de danse de Prague sous la direction de la chorégraphe Eva Blazikickova ayant fait participer des enfants issus de familles défavorisées. Spalicek, composé par Bohuslav Martinu en 1932, présenté en 1933 pour la première fois, sous le titre initial Ballet de jeux flokloriques, costumes et contes de fée-ballet-revue, est un ballet s'articulant en trois actes. Spalicek montre les liens solides et forts du compositeur Bohuslav Martinu avec sa terre natale, le sol tchèque, et la réadaptation et la version Revue et corrigée par la chorégraphe Eva Blazikickova-directrice du Conservatoire Duncan Centre, posthume, produite et rélaisée par la Télévision tchèque en 2009-2010, avait abouti à ce film Spalicek qui a été d'ailleurs longuement applaudi par l'auditoire, entre les trois actes et à la fin. Ronde de «derviches tourneurs tchèques» le ballet Spalicek, le film, est en fait un conte merveilleux chorégraphique, philharmonique, orchestral, une belle performance où les grands et les petits danseurs ont étalé tout leur talent sur scène. Dans un jeu de rôles féminin pluriel, c'est la gent féminine qui porte ce spectacle. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements