Après une campagne électorale des plus moroses, les élections pour le renouvellement des assemblées communales et de wilaya auront lieu aujourd'hui dans un climat particulier et un contexte économique difficile, marqué par la dégradation du pouvoir d'achat des ménages. Le développement local, enjeu majeur de ces joutes, n'a pas bénéficié de l'attention qui lui sied de la part des postulants à ces joutes, restés cloîtrés dans les généralités et des promesses vagues, voire irréalisables. Les réformes à entreprendre pour réduire la dépendance des communes de l'Etat central ont été les grands absents des débats politiques de ces dernières semaines. Pourtant, le constat est amer. Sur les 1541 communes du pays, plus de 1200 sont financièrement déficitaires. La plupart de ces dernières sont des municipalités rurales issues du découpage administratif de 1984. Une situation préoccupante qui grève le budget de l'Etat, obligé malgré le contexte de crise d'aider ces collectivités à assurer leur fonctionnement et répondre aux besoins de base de leurs habitants. Mais cette politique d'assistanat peut-elle durer éternellement ? Quelles sont les causes de cette situation d'indigence ? Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements