La production d'agrumes sur les plans quantité et qualité est en baisse cette année par rapport à l'exercice écoulé. Ce recul est dû, selon les services agricoles, au déficit de la pluviométrie enregistré en 2021, ce qui a conduit le ministère des ressources en eau à allouer une quantité de 16 millions de mètres cubes d'eau à partir des barrages de Sidi Yacoub et d'El Karimia. 6 millions de mètres cubes ont été essentiellement utilisés pour l'irrigation du gros des vergers situés à l'ouest de Chlef, en particulier à Oued Sly, Boukadir, Sobha et Ardh El Beida. «Cette dotation destinée à l'irrigation des plantations fruitières (agrumes et autres) nous a permis de sauver le potentiel agrumicole qui s'étend sur une superficie de 6000 hectares, avec une forte densification des plants (jusqu'à 870 arbres par hectare dans certaines exploitations).Naturellement, le plus important était donc de sauver les vergers en question à partir des deux ouvrages hydrauliques que compte la wilaya», nous a-t-on précisé à la DSA. Et d'ajouter que le déficit pluviométrique a eu, comme il fallait s'y attendre, un impact négatif sur la qualité du fruit en le rendant moins juteux et peu abondant sur les arbres. Néanmoins, notre interlocuteur reste optimiste quant au développement et la modernisation de la filière, à commencer par l'intensification des nouvelles techniques d'économie d'eau, compte tenu de la densification des plants des nouvelles variétés. Il est indiqué que les porte-greffes introduits depuis un certain temps donnent de nouvelles perspectives, avec une multiplication des plantations des orangers et des mandariniers (de 850 à 870 plants par hectare contre 277 à 278 plants/ha précédemment).Toutefois, ces nouvelles variétés ont une durée de vie limitée, contrairement aux anciens vergers, précise-t-on. Advertisements