Les jeunes, femmes et hommes, affiliés aux différents dispositifs d'insertion professionnels (entre autres les DAIP et AIP) ou plus généralement à l'entité appelée «l'élite des recrutés sous contrat du pré-emploi», sont montés au créneau pour dénoncer leurs conditions de travail qui laissent à désirer et surtout rappeler les responsables des promesses qu'ils ont avancées pour les intégrer dans des postes durables. «Nous ne pouvons plus continuer dans ces conditions, nous avons pris de l'âge dans ces pseudos postes qui nous ont usé sans contrepartie» ont-ils scandé devant l'entrée principale de la direction de l'éducation, le secteur qu'ils ont rejoint, selon eux, depuis plus d'une dizaine d'années. Brandissant des pancartes où l'on pouvait lire : «non à la marginalisation», «révision des conditions de recrutement», «on a marre de la hogra», ces travailleurs mécontents n'ont pas omis d'adresser un message au président de la République qui, selon leurs dires, s'est engagé à trouver des solutions à leurs problèmes qui durent depuis des années. «Nous sommes des universitaires, nous avons tout sacrifié pour décrocher nos diplômes et servir notre pays mais nous voilà ignorés et casés dans des postes faiblement rémunérés» ont-ils lancé en se désolant : «que faire avec 8000 DA ou 15000DA par mois notamment en cette période de flambée des prix ?». Du coté de la direction de l'éducation, l'on apprend d'un cadre que le problème de cette catégorie d'employés les dépasse. «On est très sensible à leurs revendications mais la résolution nécessite le concours de tous les responsables» a conclu notre interlocuteur. Advertisements