En pleine crise économique, de nombreux projets ficelés et achevés à 100% n'ont pas été lancés dans la wilaya de Annaba. La succession de plusieurs ministres de l'Industrie n'a apporté aucune solution à ces blocages malgré leurs multiples visites. Il en est ainsi d'au moins trois projets qui n'attendent que leur démarrage. Des dizaines de millions d'euros d'investissement, des centaines d'emplois à la clef. Ces usines n'attendent que la levée des écueils bureaucratiques pour entrer en production. En pleine crise économique, plusieurs projets ficelés et achevés à 100% n'ont pas été lancés dans la wilaya de Annaba. La succession des ministres de l'Industrie, allant de Mohamed Bacha jusqu'à Ahmed Zeghdar en passant pas Farhat Aït Ali, n'a apporté aucune solution à ces blocages malgré leurs multiples visites. Il en est ainsi d'au moins trois projets qui n'attendent que leur démarrage. Implanté dans le site de Koudiet Merah, de la commune de Aïn Berda, un complexe de transformation de plastique est achevé depuis 2012. Son lancement est tributaire d'un crédit d'exploitation que des directions générales de banques refusent d'accorder. Selon sa fiche technique, il y est mentionné la création de 140 postes d'emploi directs et autant, sinon plus d'emplois indirects dans une région connue pour son chômage endémique. Dans la zone industrielle de Aïn Sayd (Aïn Berda), deux autres projets, non moins importants, sont également totalement achevés. Ils n'attendent que d'être mis en exploitation. Le premier est une unité de production de verre et de transformation de l'aluminium et de métaux non ferreux. Achevée depuis 2020, cette usine n'a pas démarré puisque la zone industrielle de Aïn Sayd n'est pas raccordée au réseau électrique. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements