Engagés depuis quelques semaines dans certains quartiers de la ville, les trois importants chantiers des travaux publics, qui demeurent toujours au centre des discussions, ont fait l'objet, mercredi dernier, d'une visite d'inspection du wali de Constantine. Ce dernier a saisi l'occasion pour inciter les entreprises chargées de la réalisation à réduire autant que possible les délais prévus en accélérant la cadence de travail, notamment au niveau des trémies de l'Emir Abdelkader et celle de Zouaghi. Notons que ces deux axes, situés à proximité de cités peuplées et connues pour être parmi les plus denses en circulation automobile, sont le site d'importants embouteillages, notamment aux heures de pointe, en dépit de toutes les mesures prises pour alléger un tant soit peu la pression sur la route de l'aéroport ainsi que sur certains passages comme l'avenue Kaddour Boumeddous et la RN 27. Cependant, le point noir des travaux de la trémie située à proximité de l'université Emir Abdelkader, non loin du chantier d'un échangeur aux alentours de la cité du 5 Juillet 1962, demeure la fermeture d'un passage stratégique reliant une partie de l'avenue Che Guevara à la rue Kaddour Boumeddous vers le centre-ville. A cet effet, le premier responsable de l'exécutif ordonnera l'ouverture, même partielle, de ce tronçon dans un délai n'excédant pas une semaine, pour alléger les flux d'une circulation devenue cauchemardesque. Les entreprises sont appelées également à bien entretenir les lieux en dégageant la voie avec l'installation de l'éclairage et des murs de protection. On apprend, par ailleurs, que le wali de Constantine, n'ayant pas manqué de faire un tour du côté du pont piétonnier de la cité Kouhil Lakhdar qui s'est effondré depuis une quinzaine de jours, a décidé l'inscription d'une étude de rénovation du pont, confiée à l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (ENGOA).