L'immeuble situé au 14, rue Didouche Mourad (Alger) a été consenti par la propriétaire, Mme Berth Bringoud, aux consorts Boukhalfa et non à ses filles comme il a été précédemment rapporté. Cet immeuble a été cédé le 18 juillet 1982 par vente sous condition suspensive, et la réalisation définitive de cette condition a été entérinée le 28 décembre 1988. Cela après que le groupe de suivi, composé des représentants de la justice (présidant ce comité), des affaires étrangères, de l'intérieur et des finances, eut, le 14 décembre de la même année, rendu un avis favorable à cette transaction. Les consorts Boulkhalfa, une fois devenus propriétaires, ont exigé des locataires de payer le loyer. Mais ces derniers ont refusé, déniant aux consorts Boulkhalfa la qualité de propriétaires. Devant cette situation, les propriétaires se sont adressés à la justice pour réclamer le recouvrement des loyers impayés et l'annulation du contrat de location parce qu'il s'agit de locataires récalcitrants. Les jugements rendus prononçant le règlement des loyers et l'expulsion des locataires ont été frappés d'appel. La cour d'Alger a confirmé ces jugements. L'arrêt de la cour a fait l'objet d'un pourvoi devant la Cour suprême qui s'est soldé par un rejet. Ce qui rend les jugements initiaux définitifs. Au nom de l'ancienne propriétaire, et à son insu, les locataires arrivent à obtenir un jugement le 5 novembre 1994, lequel a été infirmé par la cour d'Alger le 24 octobre 1994 et en même temps rétracté par le tribunal d'Alger avec une décision du 25 novembre 1994. Ils ont, ensuite, essayé d'intenter à l'autorisation de transaction délivrée par la wilaya d'Alger en avril 1992. L'arrêt de la chambre administrative a été annulé par le Conseil d'Etat le 26 octobre 1998. Les consorts Boukhalfa tiennent à préciser que, si les locataires avaient payé leur loyer, il n'y aurait aucune raison pour que la situation soit aujourd'hui conflictuelle.