Un projet mixte a été mis sur rail entre le gouvernement algérien représenté par la wilaya d'Adrar au niveau local, d'une part, et les Nations Unies représentées par le PNUD (Programme de développement), l'UNICEF (Programme pour l'Enfance) et le FNUAP (Fonds pour la population), d'autre part. Ce projet intitulé « Projet de développement communautaire dans le Sud » a été initié dès l'année 2000 à Timimoun, dans la commune de Ouled Saïd (5 000 habitants). Ce programme a touché plusieurs secteurs socio-économiques et culturels tels que l'hydraulique, l'agriculture, l'éducation, la culture, l'artisanat, la solidarité et la promotion du tourisme. En effet, la population locale a bien ressenti l'impact et l'apport positif de ce programme. C'est ainsi que 17 milliards de centimes ont servi à la réhabilitation de 20 foggaras à Ouled Saïd, qui ont permis l'irrigation d'une importante surface de jardins et de palmeraies. Un grand nombre d'éleveurs ont obtenu un soutien financier pour l'accroissement de leur cheptel. Les supports pédagogiques des établissements scolaires ont connu un renforcement palpable. Des bus pour le transport scolaire initié par le ministère de la Solidarité ont facilité l'accès à la scolarité, surtout pour les jeunes filles. La réalisation et l'équipement d'une bibliothèque, une première dans les annales d'une oasis. Dans le domaine de l'artisanat, des associations locales ont été dotées de matériels de tissage, de couture et de broderie. Dans le cadre de la réhabilitation du patrimoine, le ksar historique d'Aghlad a été complètement restauré. La réussite de ce projet a suscité l'intérêt d'autres organismes des Nations Unies, tels que l'ONUDI (Développement industriel), la FAO (Alimentation), le BIT (Bureau international du travail) ainsi que la SONATRACH, en temps qu'entreprise citoyenne dans son programme de l'investissement social en dehors de l'entreprise, qui ont proposé leur adhésion à de telles initiatives. Ce qui a amené les pouvoirs publics locaux à demander une duplication de ce projet de développement humain dans la daïra de Charouine qui compte 40 000 habitants. Le dossier ficelé se trouve actuellement au niveau du ministère des Affaires étrangères pour signature.