L'ancien directeur général du groupe de presse Er Raï Elâm, Ahmed Benaoum, comparaîtra de nouveau le 18 juin prochain devant la cour criminelle d'Oran pour faux et usage de faux, faux en écriture et falsification de documents officiels dans le cadre de l'affaire de « détournement d'une terre agricole d'une superficie de 1,5 ha sise à Es Senia. » En effet, en l'espace de quelques mois, Ahmed Benaoum a été auditionné à maintes reprises pour différentes affaires. Il est auditionné, une seconde fois, par le magistrat instructeur près le tribunal d'Es Séddikia, pour « participation dans la dilapidation des biens publics » dans le cadre de l'affaire dite « de détournement des locaux de l'entreprise Sacop de Maraval » puis poursuivi par l'OPGI pour « vol d'équipement et dégradation de biens publics », entreposés dans les sous-sols de l'actuel local, sis au boulevard Stalingrad, siège du groupe de presse Er Raï. Il comparaît de nouveau, devant le tribunal d'Es Séddikia, dans une autre affaire « d'atteinte à une institution d'Etat » l'opposant à Ali Tounsi, directeur général de la sûreté nationale, affaire pour laquelle il a été condamné à une peine de deux années de prison ferme. Dans une autre affaire l'opposant à l'ex-chef de sûreté de wilaya, il a été condamné à une peine de six mois de prison ferme. Affaire actuellement en appel. Cela étant dit, Ahmed Benaoum, poursuivi pour une dizaine d'affaires, est actuellement très souffrant des suites d'un double pontage coronarien. Pour rappel, il a dû répondre aux questions du juge, assis sur une chaise.