La wilaya de Tizi Ouzou prévoit de réaliser 20 000 logements d'ici 2009. Ce type de logements est destiné aux particuliers désireux de construire eux-mêmes. Ces derniers bénéficieront selon des critères bien définis d'aides financières d'un montant de 500 000 DA. Une journée d'étude sur le sujet a eu lieu le 27 février dernier au cours de laquelle il a été expliqué aux présidents des APC les procédures. L'acte de propriété n'est pas exigé au demandeur, mais un certificat de possession délivré par la mairie suffit. Le prétendant au logement rural aura à verser un apport initial de 20% de son projet, représentant le démarrage du chantier. « Le citoyen reçoit l'aide par tranches et l'habitation doit avoir des dimensions qui correspondent à ce que l'Etat offre. Contrairement aux dernières années, nous assurons un suivi technique. Quant aux critères d'éligibilité, ils sont définis par l'instruction interministérielle n° 6 du 31 juillet 2002 qui stipule que seuls les citoyens qui n'ont jamais eu d'aide, ni de logement, ne possédant pas d'habitation, ayant un terrain et ayant des revenus inférieurs à 5 fois le SNMG pourront prétendre à cette aide. » La répartition des programmes au niveau de la wilaya se fera selon la densité de la population rurale. On rappelle que les communes qui ne disposent pas de terrains pour le logement social sont les plus favorisées par la wilaya. Les 1 100 logements inscrits en 2003 ont été récemment relancés après plusieurs mois de blocage en raison « du non-respect de critères d'attribution », explique-t-on à la DLEP. En outre, 2 145 logements ruraux, représentant un reliquat de 2004 sont versés au plan de résorption de l'habitat précaire. Ainsi, ce seront 3 500 habitants, selon les estimations de la wilaya, résidant dans des bidonvilles qui en seront les bénéficiaires. Les sites sont déjà recensés : 102 logements sont prévus à Azazga, 47 à Azzeffoun, 96 à Akerrou et autant à Draâ El Mizan. « Nous allons essayer de répondre aux besoins de proximité. Il est à relever que les quotas attribués aux communes ne sont pas figés. Celles qui avancent mieux, peuvent avoir d'autres programmes. Nous sommes convaincus que cette formule sera un soulagement pour les APC et les citoyens. Dès l'année prochaine, nous allons commencer à récolter les fruits de notre démarche », dit le DLEP, avec certitude. Mais la crise du sable retarde déjà les échéances.