A l'occasion d'une conférence tenue en marge du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Bâtimatec) M. Metref, directeur du crédit immobilier du Crédit populaire d'Algérie, a annoncé la mise en œuvre d'une batterie de mesures de nature à rendre plus accessible l'octroi de crédits aux acquéreurs, promoteurs et constructeurs de logements. Parmi ces mesures, on peut citer la révision à la baisse (12 000 DA) du revenu mensuel minimum ouvrant droit au crédit pour le logement social participatif (LSP) au lieu des 3 mois de SMIG, soit 30 000 DA actuellement exigés. La durée du crédit, qui est actuellement de seulement 15 ans, est par ailleurs ramenée à 20 ans et même à 25 ans lorsque l'acquéreur est un épargnant. La communauté algérienne résidant à l'étranger est également concernée. M. Metref a, en outre, annoncé que les taux d'intérêt des crédits au logement sont ramenés à 6% pour les épargnants et à 6,5% pour ceux qui ne sont pas titulaires d'un livret d'épargne. Il était de 8% précédemment. Les conditions d'âge sont, par ailleurs, élargies aussi bien pour les hommes que pour les femmes. La limite d'âge est de 65 ans mais pour les retraités, qui disposent d'une pension conséquente, l'âge maximum est repoussé jusqu'à 75 ans. Autre décision importante annoncée par le conférencier, la décentralisation du pouvoir de décision en matière d'octroi de crédit immobilier aux agences CPA activant sur l'ensemble du territoire national. Le rapprochement entre le banquier et le demandeur de crédit au logement est de nature à réduire les délais d'octroi de crédits qui sont actuellement très longs du fait de l'éloignement des demandeurs du centre de décision.