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Maladies inflammatoires chroniques intestinales
Le long calvaire des personnes atteintes
Publié dans El Watan le 08 - 05 - 2005

Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) sont des affections relativement rares, caractérisées par une inflammation du colon et de l'intestin grêle.
Elles sont chroniques, c'est-à-dire ne connaissant pas de traitement radical et évoluant par des poussées (crises) d'intensité, de fréquence et de durée variables. Il existe un traitement pour la poussée que l'on prescrit pendant une durée déterminée et un traitement « d'entretien », destiné à prévenir les crises et que l'on doit prendre à vie. Il existe deux types de MICI : la réctocolite ulcéreuse ou RCH et la maladie de Crohn. Ce sont deux maladies « cousines », nécessitant grosso modo le même traitement et évoluant de la même manière. Le traitement de base est constitué par la mésalazine à dose de 4 à 8 cp par jour : ce médicament coûte environ 50 DA le comprimé ! Le traitement quotidien varie donc de 200 à 400 DA/j ! Les autres malades, qui ne répondent pas à la mésalazine, sont traités par un immunosuppresseur : l'azathioprine, moins cher mais nécessitant une surveillance plus stricte et des examens biologiques fréquents. Les pouvoirs publics, depuis quelques mois, font bénéficier les malades atteints d'affections chroniques d'une prise en charge à 100%. Ainsi, une liste de ces maladies a été établie et constitue la référence pour les caisses d'assurance maladie. Un problème s'est d'emblée posé à ce niveau : le comité qui a été chargé d'établir la liste des maladies chroniques a oublié d'y inscrire la maladie de Crohn ! Cette omission n'a jamais été corrigée, malgré les très nombreuses interventions tant des praticiens que celles des malades : les caisses refusent toujours de délivrer la fameuse carte de soins à 100% aux patients atteints de la maladie de Crohn. Par ailleurs, si cette carte venait à être délivrée, elle ne réglerait le problème qu'à moitié, puisque cette prise en charge ne concerne que les malades assurés sociaux. Les plus démunis, non assurés sociaux, n'ont pas accès à cette prise en charge. Deuxième problème grave : la disponibilité des médicaments. Si la mésalazine est actuellement disponible dans les pharmacies, un grave problème se pose pour l'azathioprine, c'est-à-dire le médicament prescrit à ceux dont la maladie ne répond pas à la mézalazine laquelle a purement et simplement disparu des officines depuis plusieurs mois. La PCH, par l'intermédiaire d'une agence spéciale dite des urgences, délivrait ce médicament depuis quelques semaines mais... sans vignette ! Autrement dit, cette agence de l'Etat algérien vend des médicaments non remboursables par l'autre institution du même Etat qui est la sécurité sociale. Qu'à cela ne tienne, vaut mieux acheter en dinars le médicament en Algérie que supplier pour l'avoir en devises de l'étranger ! Mais voilà que depuis une quinzaine de jours l'agence des urgences de la PCH ne délivre plus le précieux produit, renvoyant les malades à la fin mai pour un hypothétique arrivage ! L'interruption de ce traitement met en danger de poussée grave les malades dont l'affolement est bien compréhensible. Leurs appels désespérés, quotidiens, m'ont interpellé. J'espère que ces appels seront entendus à travers cette lettre, si la presse nationale veut bien la publier.

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