Sous le haut patronage du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et également du ministre de l'Energie et des Mines, l'université Mentouri s'apprête à accueillir, les 9, 10 et 11 mai, les travaux du deuxième séminaire international sur « La géologie du grand Constantinois et des confins algéro-tunisiens ». Initié par le laboratoire de géologie et environnement et en parfaite collaboration avec Sonatrach, l'événement vient compléter les travaux du premier séminaire déjà tenu à Constantine en 2001. Il devrait, en outre, être couronné de la présence, très attendue, de Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines. Les travaux du séminaire, qui s'étaleront sur trois jours, seront rythmés, durant la première journée, des interventions successives du PDG de la Gulf Keystone Petrolium, du chercheur de renommée internationale le Dr Kazitani ainsi qu'une communication du Dr Bergheul, responsable du département exploration à Sonatrach. La seconde journée du séminaire connaîtra l'organisation de trois ateliers dont les principaux axes seront les substances minérales, la géologie fondamentale et les ressources hydriques et environnement. De nombreuses communications sont ainsi prévues au niveau de chaque atelier de travail, des synthèses viendront clôturer les travaux de chaque groupe. Il semble, par ailleurs, évident que la tenue d'un événement d'une telle importance réunissant autant de spécialistes et de chercheurs dans la ville de Constantine ne soit pas fortuite et qu'elle ait nécessairement une visée plus lointaine que celle d'une simple rencontre réunissant géologues-chercheurs et responsables dans divers secteurs venus de Sonatrach. Ainsi, et comme beaucoup de gens l'ignorent encore, les gisements d'hydrocarbures certes abondants dans le Sahara algérien ne se définissent pas exclusivement que dans cette partie de l'Algérie. De longs travaux d'exploration ont démontré que la partie septentrionale de notre pays recelait de potentiels non négligeables de gisements d'hydrocarbures. Ainsi, et après la découverte d'indices plus ou moins superficiels dans certaines régions du Nord algérien, des études montreront que le Sud-Est constantinois offrait des perspectives fort intéressantes en matière de production pétrolière. Ces détections, pourtant attrayantes à titre commercial, n'ont cependant pas fait l'objet d'une diffusion officielle pour des motifs qui demeurent abstraits. Ces découvertes et ces nouvelles perspectives sont toutefois rassurantes quant à la constance de l'exploration et de la production pétrolière en Algérie qui est encore loin de s'épuiser. Cela est d'autant plus tranquillisent si l'on considère la disponibilité des moyens matériels mis en place par Sonatrach, mais également par la multiplication de laboratoires de recherches scientifiques réunissant des spécialistes en formation continue. Ce séminaire international est l'occasion pour le laboratoire de géologie et environnement de sortir d'une ombre qui lui est imposée depuis longtemps.