Depuis hier, et jusqu'au 11 mai, l'université des frères Mantouri de Constantine abrite les travaux du deuxième séminaire international portant sur la géologie du Grand Constantinois et des confins algéro-tunisiens. Ce séminaire, initié par le Laboratoire de géologie et environnement, avec la collaboration de Sonatrach, a été programmé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que le ministère de l'Energie et des Mines, devant compléter un premier séminaire déjà tenu en 2001. Au cours de cette première journée, on connaîtra les interventions rythmées du P-DG de la Gulf Beystone Pétrolium, du chercheur Kazitani et du responsable du département exploration à Sonatrach, à savoir le docteur Berghoul. Trois ateliers sont programmés pour aujourd'hui, selon le programme établi. Ils porteront sur les thèmes des substances minérales, la géologie fondamentale, les ressources hydriques et l'environnement. D'apparence, cette rencontre par son importance scientifique semble classique. Mais unir autant de spécialistes de renommée mondiale a forcement une visée plus profonde. Ce que beaucoup ignorent et certains le savent c'est que de longs travaux, menés sur une base parfaitement scientifique, relatifs entre autres à une étude d'exploration, ont prouvé que l'Algérie est un pays jouissant d'un énorme potentiel en matière de gisements d'hydrocarbures. L'étude orientée dans cette perspective a dévoilé que le Sud-Est constantinois est un terrain pouvant produire du pétrole. C'est dans ce contexte que ce séminaire a tant d'importance, constituant ainsi l'opportunité pour les spécialistes, du Laboratoire de géologie et environnement de concrétiser ces perspectives, qui ne peuvent être que bénéfiques.