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Bya Electronic-Thomson
Le partenariat à l'état pur
Publié dans El Watan le 09 - 05 - 2005

Avec la bénédiction de Thomson, Bya Electronic se prépare à s'engager dans un second partenariat qui va lui permettre de s'attaquer de front au monde de la téléphonie.
Avec Alcatel (Atlinks), Bya Electronic/Thomson escompte s'assurer un développement et un ancrage plus puissant sur le marché algérien.Implantée en 1996 à Aïn El Bya, sur la route reliant Oran à Arzew, Bya Electronic, l'entreprise algérienne spécialisée dans l'électronique et le multimédia, a fait, depuis, un sacré chemin. Installée dans un contexte économique très difficile généré par des facteurs politiques, économiques et sécuritaires très complexes, l'entreprise, grâce à la volonté de ses gestionnaires (des cadres algériens), a su non seulement se maintenir sur le marché mais a réussi en plus à prendre un virage certain, qui lui a permis de s'ancrer durablement dans la région et d'étendre son activité sur l'ensemble du territoire national. C'est ainsi qu'en 2000, Bya Electronic s'est associée à l'entreprise française Thomson ; une grosse pointure en la matière. Ce partenariat stratégique pour les deux parties a permis de faire sortir l'entreprise des sentiers battus et de s'ouvrir à la technologie de pointe. Désormais, Bya Electronic/Thomson a pu prendre son envol avec un peu plus d'assurance en tirant profit des avantages d'un marché prometteur. Le partenariat ainsi établi a été le catalyseur ayant permis à l'entreprise "une meilleure maîtrise de l'outil de production grâce à une formation continue de nos cadres. Thomson ne s'est associée à nous qu'en étant assurée que nous avions la maîtrise requise pour atteindre la qualité escomptée", déclare Slimane Aït Yala, Pdg de Bya Electronic/Thomson. C'est ainsi que l'entreprise a pu assurer "un saut qualitatif certain sur le plan formation et maîtrise de l'outil de production", explique notre interlocuteur. Passant d'un chiffre d'affaire (CA) avoisinant les 386 millions de dinars/HT en 1999, l'entreprise a triplé ce chiffre en l'espace de six ans avec 946 millions de dinars/HT en 2004. "On avait démarré le projet avec 24 personnes et nous voilà actuellement avec un effectif de 186 travailleurs. Nous pouvons nous prévaloir de plusieurs représentations commerciales à travers le pays, en plus des différentes unités spécialisées implantées essentiellement à Aïn El Bya à l'est d'Oran", déclare M. Aït Yala.
« Le marché noir fait du mal à l'économie nationale »
Le marché algérien du téléviseur est estimé à 400 000 unités. "L'ENIE en rafle la moitié. Notre part de marché est évaluée à 10%", mentionne-t-il encore. Dans un contexte très particulier caractérisé par une ouverture du pays à l'économie de marché, avec notamment, l'adhésion imminente de l'Algérie à l'Union européenne (UE), la ratification du traité de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et la création d'une zone de libre-échange, l'entreprise algérienne qui se retrouvera confrontée à la concurrence internationale sera beaucoup plus vulnérable et aura, de ce fait, intérêt à affûter ses armes pour s'engager de plain-pied dans une ère nouvelle. Une concurrence qui ne laissera place qu'aux plus compétitifs et aux projets viables. Pour survivre dans un tel environnement, le partenariat constitue, de l'avis du gestionnaire, "la meilleure forme d'association qui puisse garantir aux entreprises algériennes de se maintenir. C'est ainsi qu'elles pourront bénéficier du savoir-faire international, seul garant de leur pérennité", explique-t-il encore. Fort d'une expérience qui a fait ses preuves, M. Aït Yala estime que cette association, quand elle est réalisée pleinement, peut constituer le moteur du développement dont profiterait l'économie algérienne. "Vous donnez une part de marché à votre partenaire qui vous offre, de son côté, une mise à niveau certaine sur le plan technologique et une évolution remarquable sur le plan de la qualité. Il est clair qu'on doit adhérer à l'environnement international pour que l'entreprise algérienne évolue et puisse survivre", estime le directeur. Bya Electronic/Thomson espère pouvoir acquérir encore plus de parts de marché et réaliser, à l'image de toute entreprise digne de ce nom, un chiffre d'affaires plus important. Elle présente, pour ce faire, une gamme de produits diversifiée. Avec 200 000 paraboles produites par an, par exemple, les deux partenaires sont les premiers à avoir investi le marché algérien de la parabole. Ils comptent lancer au cours de cette année une nouvelle gamme de produits avec des téléviseurs extraplats munis d'options techniques dernière génération. Dans les quelques années à venir, la convergence ''voix-données-images'' va révolutionner le monde de l'audiovisuel. Le téléviseur va se transformer en un véritable terminal. « Les personnes qui s'en équipent doivent y penser aujourd'hui », estime encore le Pdg. L'entreprise va encore plus loin ! Avec la bénédiction de Thomson, Bya Electronic se prépare à s'engager dans un second partenariat qui va lui permettre de s'attaquer de front au monde de la téléphonie. Avec Alcatel (Atlinks), Bya Electronic/ Thomson escompte s'assurer un développement et un ancrage plus puissant sur le marché algérien. "En économie, on ne peut pas parler de réussite. Le marché est en perpétuelle recomposition. Par rapport à cela, nous ressentons un stress continuel qui nous oblige à nous diversifier pour être plus présents et pour avoir plus de parts de marché. C'est pour cela qu'on investit des domaines nouveaux", explique notre interlocuteur. Concernant les avantages et les inconvénients du marché national, notre interlocuteur estime que ce dernier "peut attirer des partenaires étrangers pour de nombreuses raisons. Le coût énergétique est abordable, la main-d'œuvre est compétitive, la législation en matière d'investissements étrangers est attractive et il y a un marché important qui ne demande qu'à être exploré et valorisé", expliquera-t-il. "Si le marché est structuré comme il le devrait, il serait magnifique d'y investir", exprime encore le gestionnaire. L'inquiétude de l'opérateur économique national reste, à n'en pas douter, le marché noir et son corollaire la concurrence déloyale qui coupe l'herbe sous le pied des investisseurs, qui eux, s'acquittent de leurs charges fiscales et parafiscales. "Tant qu'il sera plus facile et plus lucratif de vendre que de produire, les investisseurs vont préférer s'engager dans l'économie du conteneur. Le marché noir fait du mal à l'économie du pays et il serait urgent que le gouvernement mette un terme au problème s'il veut, en tout cas, garantir une réussite à son action de relance économique", conclut-il. M. Aït Yala parle aussi des taux d'intérêts pratiqués par les banques, qui ne jouent pas, de son avis, le rôle qui leur est imparti. Avec un investissement estimé à un milliard de dinars, Bya Electronic/Thomson opère dans la zone industrielle d'Arzew sur une superficie couverte de 16 000 m2. Son capital social a été fixé à 180 millions de dinars.
Parcours
M. Aït Yala Slimane est né le 30/12/1957 à Sidi Kacem au Maroc. Marié et père de 4 enfants.
Bachelier en 1976. n Ingéniorat d'Etat en électronique en 1981 obtenu à l'INH de Boumerdès (Alger).
Il a occupé le poste d'ingénieur de recherche de 1982 à 1986 à Sonatrach.
Propriétaire et gestionnaire de magasins d'articles électroniques de 1986 à 1993. Il s'agit de la Sarl STREL chargée de la conception et la fabrication de modules d'adaptation aux normes.
Il a travaillé durant la même période pour une société établie en France.
Pdg de Bya Electronic depuis 1993 (date de création).


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