Le mouvement de protestation déclenché par quatre citoyens devant le siège de l'APC de Boukadir, depuis le 1er mai, se poursuit toujours. Pour rappel, les contestataires déclarent être en grève de la faim jusqu'à la satisfaction de leur revendication principale, à savoir l'obtention de logements sociaux. Figurant sur la première liste arrêtée par la commission communale d'attribution, ils n'ont pas été touchés par la récente distribution de 16 logements dont la liste avait été traitée par la commission de recours de l'APW de Chlef. Tout en dénonçant leur exclusion de la liste des bénéficiaires, ils réclament un réexamen de leur cas et une suite favorable avant de mettre fin à leur action. Deux d'entre eux, après avoir subi des perfusions à l'hôpital de Sobha, dimanche dernier, ont pu regagner leur lieu de protestation et sont toujours allongés sur des matelas déposés sur le trottoir, à côté de l'accès secondaire du siège de l'APC, en compagnie des autres grévistes. Un élu, bien au fait du dossier des intéressés, nous a fait savoir que « deux seulement ont été rayés par la commission de recours, car l'un est originaire de la commune voisine de Sobha et habite un appartement de son oncle immigré, tandis que l'autre vit seul avec sa mère dans une propriété à Boukadir ». Pour ce qui est des autres, considérés comme des proches du P/APC et d'un vice-président, ils font l'objet, nous dit-il, d'une enquête déclenchée par l'administration locale pour connaître avec exactitude leur situation sociale.