Le projet de réalisation d'une cité de 200 logements sociaux participatifs (LSP), lancé en 2001, peine à sortir du sol. Les travaux, à l'arrêt depuis près de 2 ans, ont du mal à redémarrer. L'inquiétude et l'incertitude quant au devenir de ce projet commencent à s'emparer des bénéficiaires, qui attendent impatiemment leur logement. L'amertume les a poussés à adresser une lettre ouverte au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme dans laquelle ils le sollicitent pour intervenir auprès des instances concernées en vue de relancer sérieusement les travaux de réalisation. Le représentant des bénéficiaires, Amellal Merzak, nous a fait part, hier, des craintes de ces derniers de voir leur projet tomber à l'eau. Il a précisé, à l'occasion, que l'assiette de terrain a été dégagée par l'APC et le dossier administratif a été ficelé et déposé à la wilaya déléguée d'El Harrach. Mais selon lui, « le maître d'ouvrage, l'OPGI en l'occurrence, est confronté à un problème lié au prix du mètre carré imposé par l'Etat et qui est situé entre 14 000 et 18 000 DA ». Il conclura que c'est à cause de ce prix que tous les appels d'offres lancés par l'instance chargée du projet ont été infructueux. Face à cette situation qui risque de compromettre le projet, - surtout qu'à en croire notre interlocuteur cette assiette de terrain est convoitée pour la construction d'un centre commercial -, les bénéficiaires ne savent plus à quel saint se vouer. Ils restent toujours attentifs à un éventuel geste des hautes autorités afin de débloquer la situation et mettre du baume aux cœurs des 200 familles bénéficiaires.