Si rien ne vient remettre en cause le processus enclenché conformément aux orientations gouvernementales relatives à la création de lycées d'excellence, les enfants surdoués pourraient à l'avenir trouver le cadre idoine pour leur émancipation et, partant, constituer à l'avenir un véritable réservoir de l'élite algérienne. Les six lycées d'excellence expérimentaux dont le lancement est prévu à partir de la prochaine année scolaire profiteront à 720 enfants parmi les meilleurs collégiens. Outre deux établissements prévus à Alger, le ministère de l'Education nationale a retenu un lycée d'excellence à Constantine, Oran, Annaba et Ouargla et chacune de ces six structures disposera d'une moyenne de 120 élèves. A ce titre, le parcours du combattant sera rude pour les enfants surdoués pour qu'ils puissent prétendre figurer parmi l'élite. En effet, outre le fait de justifier d'une moyenne générale d'au moins 16/20 aux examens finaux du palier moyen, les prétendants à ce cursus spécial devront également passer un concours national à partir duquel, sera dégagée la crème de la crème. De cette manière, on pourra dire que l'Etat prend en considération ses meilleurs élèves en mettant à leur disposition, dès leur jeune âge, un système de compétition et de stimulation, lequel débouchera inéluctablement sur l'émergence de véritables compétences. A signaler que les lycées d'excellence seront encadrés par les meilleurs enseignants et pour bien mettre les enfants surdoués au diapason mondial, il est prévu d'équiper ces établissements de l'outil informatique, moyen d'apprentissage privilégié par les initiateurs de ce programme. En plus, chaque élève bénéficiera durant tout son cursus secondaire au niveau des lycées d'excellence d'une subvention financière pour subvenir à ses besoins s'agissant de la documentation. Concernant les élèves issus des villes de l'intérieur du pays, ils seront pris en charge en matière de restauration et d'hébergement.