Scindés en deux clans, l'APW peine à assumer les responsabilités inhérentes à sa première fonction, à savoir la régie du développement dans toutes ses dimensions socio-économique, culturel et politique suite aux querelles intestines qui déchirent cette institution. Arrogance pour les uns et manœuvre politicienne pour les autres. Des accusations que les protagonistes n'ont cessé de se renvoyer. En effet, après avoir boycotter majoritairement à trois reprises les travaux de la session ordinaire, avec les conséquences qui en découlent, les élus frondeurs du RND et d'El Islah au nombre de 20 se rétractent. Dans une lettre adressée au P/APW, dont une copie a été transmise au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, ces derniers demandent la tenue d'une session extraordinaire qui sera consacrée à l'approbation des dossiers relatifs au développement local est-il écrit. A la question de savoir si à travers cette démarche, le groupe de contestataires ne fait pas son mea-culpa, un élu d'El Islah répond : « Il n' en est pas question, nous voulons prouver au citoyen que nous continuons à défendre son intérêt et pour cause nous avons accepté de discuter uniquement les deux points relatifs à la restitution du foncier agricole et à la réhabilitation des CW 38 et 64. » La session devrait se tenir le 7 juin ; reste à savoir quelle suite va donner le P/APW sachant qu'il avait solllcité la semaine passée l'arbitrage du ministre de l'Intérieur dans un conflit qui risque de s'installer dans la durée tout en corroborant la thèse de l'impasse.