Deux lutteurs, Ahmed Fartas et Mohamed Zabar, ont l'intention d'interpeller le premier responsable de la fédération au sujet de leur « mise à l'écart injuste » des rangs de la sélection, précisent les deux athlètes. Ahmed Fartas, catégorie 84 kg, sociétaire d'Alger-Centre, et son collègue Mohamed Zabar (poids lourd, licencié au club de Mohammadia) s'interrogent sur les raisons de leur mise à l'écart à la veille du départ de la sélection nationale à Paris où elle effectue un stage en prévision des Jeux méditerranéens d'Almeria 2005. Ahmed Fartas, international depuis 2002, médaille d'or aux derniers Jeux africains, 2e aux Jeux arabes d'Alger, se demande : « Pourquoi la liste des stagiaires partant pour Paris a été entourée d'un secret total ? Sans jeter la pierre sur ceux qui ont été sélectionnés, je me demande comment la fédération a fait pour retenir des athlètes qui n'ont pris part à aucune compétition internationale, et exclure ceux qui demeurent des médaillés potentiels ? » Son camarade Mohamed Zabar, lui, revient sur les conditions dans lesquelles la sélection se prépare lorsqu'elle est regroupée à Alger « l'hébergement à Staoueli, lors des stages, laisse à désirer. Les athlètes sont rassemblés à 7, 8 dans une chambre où il y a d'importantes infiltrations d'eau en hiver, sans parler d'autres problèmes qui entravent notre progression. » Les deux hommes soulignent : « Nos habituels interlocuteurs (fédération, entraîneurs) sont restés muets lorsque nous les avons sollicités afin de connaître les raisons de notre mise à l'écart. Nous avons le droit de savoir pourquoi nous n'avons pas été retenus pour le stage à Paris. » La balle est dans le camp de la Fédération de lutte.