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Programmes pour l'emploi des jeunes à Djelfa
Un dispositif controversé
Publié dans El Watan le 07 - 06 - 2005

Créée en février 2002, la direction de l'emploi a pour mission la gestion de 3 programmes (ESIL, tup-himo et préemploi) destinés aux jeunes chômeurs. L'emploi salarié à l'initiative locale (ESIL) concerne les jeunes ayant un niveau d'instruction moyen et qui seront orientés vers les administrations (secrétariat, informatique, etc.).
1500 postes ont été distribués aux communes et ce nombre est jugé insuffisant par rapport à la demande. Les emplois sont temporaires et le salaire est de 2300 DA/mois. Concernant les travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (tup-himo), une enveloppe de 6 milliards de centimes a permis la création de 1000 emplois pour des contrats d'une durée de 3 mois, l'objectif étant la formation d'artisans et la fixation des populations des zones rurales. L'entretien des forêts et des chemins communaux et de wilaya (CC et CW), la fixation des dunes, la lutte antiscorpionique et la leishmaniose sont les travaux faisant partie de ce programme. Le préemploi est, quant à lui, destiné aux jeunes techniciens supérieurs et universitaires. Longtemps délaissé à cause de l'exigence de la dispense du service national, la demande a augmenté de 50% depuis la suppression de cette dernière. De 1998 à 2003, seulement 755 postes ont été alloués à la wilaya. En 2004 730 postes, et 892 pour l'année 2005, alors que la demande exprimée par la direction de l'emploi pour l'année en cours est de 2500 postes. N'ayant pas le choix, les jeunes diplômés sollicitent du travail dans le cadre du préemploi malgré les salaires dérisoires (8000 DA) et la durée des contrats (de 18 à 24 mois). D'autres, par contre, préfèrent rester au chômage, plutôt que de s'investir dans un travail qu'ils savent éphémère et mal payé. « J'ai des amis qui travaillent dans le cadre du préemploi. Ils sont surexploités et sous-estimés », nous a déclaré Kamel, 26 ans, économiste au chômage. Salah, Oualid et Chems Eddine, 22, 19 et 18 ans, racontent : « Ces programmes ne sont que des miroirs aux alouettes. Nous préférons naviguer (la débrouille : vente de cigarettes, vente à la sauvette, trabendo...), les 2900 DA, nous les faisons presque quotidiennement. » Ajoutant que leurs copains de l'emploi de jeunes perdent leur temps et leur dignité : « Ils n'apprennent rien. Ils sont juste bons à aller chercher le café et les cigarettes aux supérieurs. Même les universitaires, car s'ils réclament, ils se retrouvent dehors ». Les filles, quant à elles, ne sont plus intéressées par cette forme d'emploi. « Nos parents en ont marre de nous voir arpenter les rues pour rejoindre un travail qui n'est même pas payé », nous raconte un groupe de jeunes filles entassées dans un bureau d'une direction de wilaya. Par ailleurs, le directeur de l'emploi, Saïd Meghazi, qui dit comprendre les appréhensions des jeunes du fait qu'il ne s'agit que d'emploi d'attente, nous a précisé qu'en mettant en place le dispositif relatif à l'emploi de jeunes, les pouvoirs publics avaient d'abord pour objectif de protéger les jeunes des problèmes de la rue et ensuite les faire bénéficier de l'expérience tant réclamée par les employeurs. Ils sont également assurés pendant une année.S'il ne faut pas parler de salaire, l'indemnité versée par l'Etat servira toujours à parer au minimum. Mais l'objectif est surtout de préparer les jeunes à contribuer à la relance économique. Concernant les retards sur les salaires, Saïd Meghazi évoque la procédure qui consistait à passer par les directeurs des contributions diverses. Dorénavant, les salaires seront versés directement dans des comptes CCP. En outre, le directeur de l'emploi, qui déplore les mauvaises conditions d'accueil (la direction est située dans un immeuble habité par des familles) et le manque de moyens matériels et humains, a tenu à lancer un appel aux employeurs pour qu'ils privilégient les jeunes du préemploi au moment des recrutements, étant donné qu'ils sont expérimentés et sont déjà sur le marché du travail. Il souhaite également la réhabilitation de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), un partenaire incontournable qui sera chargé à long terme à 100% de l'emploi. Et si pour ce directeur l'emploi devra concerner tous les secteurs, pour les jeunes, il concerne leur avenir. Travailler temporairement pour se retrouver encore au chômage est loin d'être une solution, car non seulement cela ne change rien à leur situation, mais le taux de chômage n'a pas baissé. Au contraire, il ne fait qu'augmenter...

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