L'Agence de développement social (ADS) aura permis, grâce au différents dispositifs qu'elle gère, la création de pas moins de 430 000 postes d'emploi en 2006, selon son directeur général, Bensenane Djamed Eddine. Il s'agit notamment d'emplois créés dans le cadre des dispositifs de contrat de préemploi (CPE), emploi salarié d'initiative locale (ESIL) et de travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (TUP-HIMO). Le montant d'investissement qui a été déboursé dans ce cadre était de 2 479 350 millions DA. Créée en 1996, l'ADS, qui gère actuellement plus de sept programmes sociaux, a pour mission la sélection et le financement, par subvention ou tout autre moyen, d'actions en faveur des populations démunies. Au total, depuis sa création, il y a eu près de 1 200 000 personnes qui ont transité par l'ensemble des dispositifs de l'ADS. En plus de ces dispositifs, l'ADS gère aussi un programme d'aide forfaitaire de solidarité (AFS) et les programmes de développement social qui sont les cellules de proximité (CdP), le développement communautaire participatif (DCP) et les activités d'intérêt général (AIG). L'ADS a également créé, dans le cadre de son programme « Blanche Algérie », initié en 2005 par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, 1100 chantiers et prévoie, pour 2007, la création de 11 000 postes d'emploi dans le même cadre. « Blanche Algérie », dont l'objectif est d'améliorer le cadre de vie des citoyens et la création d'emplois, est accompagné par le dispositif TUP-HIMO. L'ADS dans ce cadre fait appel à des associations de jeunes chômeurs et auxquels elle donne un plan de charge pour 9 mois. Les projets initiés dans ce cadre : nettoyage des places publiques, entretien des espaces verts, plantation d'arbres, nettoyage des regards… Ce type de projet permet de répondre aux problèmes repérés dans les quartiers ou dans les secteurs ruraux les plus pauvres, de même que de renforcer la présence de l'Etat dans la communauté. Mais aussi, il constitue une opportunité aux participants à pouvoir monter leur propre entreprise grâce à l'expérience qu'ils ont acquise. Cela dit, l'ADS va développer incessamment un nouveau dispositif, « l'entraide urbaine », qui s'appuie sur une démarche qui est basée sur trois piliers : les citoyens, les bailleurs de fonds et la collectivité locale. Ces trois entités permettront, selon l'assistant du DG, Lahlou Abdelaziz, la création d'une petite entreprise qui sera chargée de tous les problèmes du quartier, de tout ce qui est espace de citoyenneté. Trois régies de quartier seront lancées à titre pilote à Oran, Constantine et Alger.