La présence des entreprises belges à la Foire internationale d'Alger (FIA) est en progression d'une année à une autre. Pour cette 38e édition, 44 sociétés activant dans divers secteurs sont représentées. La Belgique est le quatrième pays étranger le plus représenté à la FIA. Ayant boudé cette manifestation depuis 1990, le pays a fait, à partir de 2000, un retour remarquable. Selon Michel Thielen, responsable du stand de la Belgique, de nombreuses entreprises de ce pays sont intéressées par le marché algérien. Elles sont attirées notamment par les domaines de la construction et du transport. « Nos entreprises prospectent le marché algérien. Les opérateurs sont intéressés par l'investissement en Algérie », nous a déclaré le même responsable. D'autres entreprises, telle Vanhooll, ont conclu des accords avec des entreprises algériennes. Vanhooll, rappelons-le, avait signé un accord avec l'Etusa pour la livraison de 319 autobus pour le transport urbain. La société Tomas et Piron a déjà des contacts avec le ministère de l'Habitat pour la construction des logements sociaux. Concernant l'investissement, il semble que les opérateurs belges sont toujours réticents. Seulement une dizaine d'investisseurs sont installés en Algérie. Les contraintes administratives et bancaires sont à l'origine de cette réticence. C'est ce que nous ont déclaré certains responsables d'entreprises présentes dans le stand belge. « L'Algérie doit fournir encore plus d'efforts en matière de réformes administratives et bancaires pour attirer l'investissement étranger », nous a-t-on déclaré. De son côté, Michel Thielen a affirmé que « s'il n'y avait pas des lourdeurs administratives le nombre des investisseurs belges serait beaucoup plus important ». Selon lui, le gouvernement algérien a fourni des efforts dans ce sens, mais beaucoup reste à faire en matière de réformes.