Le centre culturel français d'Oran abritera, les 11 et 12 juin, un colloque sur l'écrivain (prix Nobel) Albert Camus qui a séjourné pendant près de deux ans dans la ville qui lui a inspiré « La peste ». « Albert Camus : Oran, l'Algérie, la Méditerranée » est le titre générique de cette rencontre initiée par les Amis de l'Oranie (association de droit français), en collaboration avec Bel Horizon et Mémoire de la Méditerranée (Algérie). L'université d'Amsterdam participe à cette manifestation par le biais de Iem Vander Poel, professeur titulaire de littérature à Amsterdam (Pays-Bas). Deux tables rondes sont au programme de la première journée. La première portera sur « Camus et les écrivains algériens » et verra la participation de Christiane Chaulet-Achour, Maïssa Bey, Malek Alloula et Nouredine Sâdi. La première, professeur à l'université d'Alger de 1967 à 1994, devant intervenir sur « Oran et Camus » est l'auteur d'un ouvrage intitulé « Albert Camus, Alger. L'étranger et autres récits ». La deuxième séance est intitulée « Camus, l'Algérie, la Méditerranée » et sera animée par Amina Azza-Bekkat (université de Blida), Jean Claude Xuereb, José Lanzini (l'Algérie essentielle de Camus) et Ieme Vander Poel. Si, à l'ouverture, hormis les allocutions des organisateurs dont l'initiateur Yahia Belaskri mais aussi l'attaché culturel à l'ambassade de France, Aldo Herlaut, Abdelaziz Mehtar, Kouider Metaier et Marie-Claire Gourine, une introduction portant sur « la vie culturelle à Oran au temps d'Albert Camus » par Brahim Hadj Slimane. La clôture de cette journée sera marquée par le film « L'école d'Alger » de Chantal Stoïchita. Deux autres films seront projetés le lendemain, dimanche. Il s'agit d'un film de James Kent (1997) intitulé « Albert Camus, un combat contre l'absurde », d'après un ouvrage d'Olivier Todd ; puis d'un documentaire de 52 mn de Jean Daniel et Joël Calmettes (1999) intitulé « Albert Camus ».