Dans une pétition qu'ils ont adressée aux autorités locales et centrales, dont ils nous ont fait parvenir une copie, les habitants du boulevard Souidani Boudjemaâ, notamment ceux des immeubles de l'ancien stade, sis au cœur de la ville de Guelma, expriment leur ras-le-bol du calvaire qu'ils vivent, causé par la sarabande des bus aux deux arrêts contigus à leurs habitations. Emanations de gaz, coups de klaxon donnés sans aucune raison, incidents entre chauffeurs de bus, embouteillages et autres difficultés, voilà ce dont ils souffrent quotidiennement. « Certains chauffeurs de bus dépassent largement le temps de stationnement, n'accordant aucun respect ni aux voyageurs ni aux résidents », écrivent-ils. Selon eux, la majorité des bus sont entre les mains de jeunes conducteurs et des enfants (utilisés en tant que receveurs), chargés de faire monter « à la criée » le plus grand nombre de voyageurs, et ce, de 5 h à 21 h. Imaginez les incidences, laissent-ils entendre. Aussi, demandent-ils, le transfert de ces arrêts de bus ailleurs, loin de ce grand ensemble, et proposent même un autre lieu, par exemple l'avenue Emir Abdelkader qui est assez large et longue. Contacté, le directeur des transports de la wilaya de Guelma, Mohamed-Chérif Cherih, nous dira à ce propos : « Dans ce lieu, il y a deux arrêts de bus, utilisés aussi bien pour le transport régulier que pour celui universitaire. Les problèmes dont souffrent les riverains constituent des inconvénients de la vie urbaine. En termes de droit, cela s'appelle les troubles de voisinage. C'est vrai, cela ne doit pas être excessif, mais acceptable, notamment en matière de pollution, relevant du secteur de l'environnement. En définitive, cette situation difficile que vivent les riverains est due finalement au mauvais comportement de certains chauffeurs et au manque de civisme. Néanmoins, le plan de circulation de la ville relève de l'APC, auquel la direction des transports contri.