Après l'annonce, la semaine dernière, du lancement de dix sept nouveaux médicaments par l'ancienne unité du groupe Saïdal de production de concentré d'hémodialyse, la Fédération nationale des insuffisants rénaux tient à apporter des précisions. « Le traitement au bicarbonate poudre est la solution idoine à l'ordre du jour dans les pays où la vie des malades est un élément central et essentiel pour toute entreprise de production évoluant dans le domaine », précise le communiqué en réponse au chercheur qui évoquait l'usage du bicarbonate en solution chez nos voisins marocains et tunisiens. Pour Slama El Hadi, le secrétaire général de la fédération, ces deux pays sont loin d'être « une référence mondiale dans le domaine médical et dans cette pathologie tout particulièrement ». Le communiqué précise, également, « les recommandations sans ambiguïté aucune » des experts faisant référence dans le domaine de la néphrologie sur le plan national et international, lors d'une réunion tenue le 22 février 2005, au siège du ministère de la Santé. Pour rappel, le communiqué indique que la Fédération nationale des insuffisants rénaux mène une campagne, depuis plus de trois ans, pour développer la transplantation rénale. Et en marge, elle œuvre pour permettre la généralisation du traitement au bicarbonate poudre à tous les malades hémodialysés, en substitution à l'acétate « dont les effets secondaires ne sont plus à prouver ». Pour la fédération, il est tout aussi important d'introduire « par érythropoïétine de l'anémie du dialysé en substitution de la transfusion sanguine dont les effets négatifs, sur une éventuelle greffe rénale, sont largement admis ».