Il n' y a pas eu de présentation de statistiques à l'occasion de la journée portes ouvertes sur les activités du groupement de la Gendarmerie nationale de Annaba. Sous les yeux très intéressés d'officiels et autres visiteurs des 2 sexes et de tout âge, des gendarmes ont effectué des exhibitions de placage musclé, d'actions de lutte antiterroriste et contre le grand banditisme et actions de sauvetage ou d'interventions terrestres, maritimes et aériennes. Sous les tentes, offerts aux yeux du public, les équipements de recherche et d'investigation terre, air, mer étaient exposés. Il faut dire qu'une grande partie des effectifs de la gendarmerie s'occupe ces derniers temps des criminels en col blanc. Officiels et visiteurs n'ont, cependant, pas eu droit au fichier des criminels, des membres des différentes mafias, dont celles de la drogue, de la fausse monnaie, du ciment, des véhicules volés, des dealers et des fugitifs inter-Etats. Des gendarmes en tenue ont également effectué des descentes époustouflantes à coups de kalachnikov et pistolet automatique pour des opérations antiguérilla et antitroubles à l'ordre public. Lors de ces portes ouvertes, l'on a constaté les efforts consentis dans l'amélioration des capacités de lutte contre le crime organisé. L'on a ainsi parlé de l'acquisition de moyens technologiques de recherches et d'investigations dont, nous a-t-on dit, un laboratoire médico-légal. L'éventualité de l'acquisition future de séquenceurs d'ADN, à même de déterminer la signature génétique, n'a pas été écartée. Dans ce groupement de gendarmerie, l'on a dépassé les paillasses et les microscopes de la première génération. La formation des gendarmes dans différents domaines est de mise pour en faire des superspécialistes dans les enquêtes, avec mise en place d'une banque de données informatisée high-tech. C'est dire que la Gendarmerie nationale semble avoir réussi à combler un retard accentué par une trentaine d'années d'élitisme. « J'ai été agréablement surpris par les exhibitions de combats des gendarmes et de leurs capacités à répondre à toutes les sollicitations pour sauver des vies humaines ou pour lutter contre toute forme de crime ou de banditisme. Les quelques éléments d'équipements de haute technologie que nous avons eu à voir démontrent que la gendarmerie algérienne s'est mise au diapason des gendarmes des pays développés », a affirmé Mohamed Lamine L., propriétaire d'une société spécialisée dans l'agroalimentaire.