Le personnel de l'Assemblée populaire communale d'Aghribs a observé, hier, une journée de protestation pour dénoncer « la suspension arbitraire par le maire » d'un de leurs collègues. « Les fonctionnaires de l'APC contestent cette énième dérive du président d'APC, puisqu'il n'en est pas à sa première », lit-on dans une déclaration de la section syndicale UGTA, soutenue par l'union locale d'Azazga et l'union de wilaya. Tout en se démarquant des querelles entre les élus de l'APC, les travailleurs, rassemblés devant le siège de la mairie, estiment que le président d'APC les considère comme « ses opposants » et évoquent toutes « les intimidations subies depuis trois ans ». Sur les banderoles accrochées par les grévistes, on peut lire : « Non à la hogra, non à la tyrannie, non à la monarchie, non à la division et oui pour l'union. » De son côté, le maire considère que la grève est illégale du fait que les procédures réglementaires n'ont pas été respectées, tout en affirmant qu'il s'agit « purement et simplement d'un complot de ces gens que j'ai dénoncés en 2002 lors de mon installation ». A signaler enfin que les travailleurs ont refusé de recevoir une délégation de la coordination des archs d'Ath Djennad pour ne pas « entrer dans des considérations politiciennes », selon leurs dires.