Les centaines d'écoliers et de lycéens et même les citoyens ordinaires traversant chaque jour le rond-point « Nekkache », qui relie les différentes cités de l'USTO, prennent de gros risques du fait de la suppression du passage clouté et de l'élargissement de la chaussée qui incitent les chauffeurs à appuyer davantage sur le champignon. Chaque matin, c'est le même spectacle désolant : des enfants et des jeunes tentant vaille que vaille de se frayer un chemin au milieu d'une intense circulation routière, notamment aux heures de pointe. Il y a quelque temps, la présence d'une patrouille de police sur place dissuadait les chauffards et l'existence d'un passage protégé contraignait très souvent les conducteurs à marquer une halte, le temps de permettre aux piétons de rejoindre l'autre bout du trottoir. Seulement, depuis les grands travaux menés sur place, comme « la réduction » du rayon du rond-point, la création d'une nouvelle voie de circulation automobile et la pose d'un nouveau tapis d'asphalte, le problème de la sécurité des passants se pose avec acuité. Les automobilistes « dégringolent » à grande vitesse la voie qui part en pente du rond-point d'El Morchid, à la sortie d'Oran est, vers la clinique Nekkache. Ils ne disposent que d'une minime marge de manœuvre pour freiner en cas d'urgence. Cette zone d'habitation est très fréquentée par les enfants et les jeunes fréquentant les trois écoles fondamentales et le lycée d'enseignement général ouverts aux alentours. Des parents d'élèves ont tiré la sonnette d'alarme, il y a quelque temps, sur les dangers auxquels sont exposés leurs progénitures. Mais leur appel, lancé en direction des autorités locales, est resté sans réponse. « Faut-il un accident mortel pour que les responsables concernés daignent lever le petit doigt ? », s'est interrogé une enseignante de l'école « Fellah Abdelkader ».