Le train ne siffle pas ! A El Affroun, localité située à quelques dizaines de kilomètres de la capitale, ne dispose pas des commodités élémentaires pour le confort des centaines de voyageurs faisant la navette Blida-Alger. L'insécurité le long de la voie ferroviaire, surtout du côté du tronçon Mouzaïa, la Chiffa où des jets de pierres ne cessent d'être la source de blessures, plus ou moins graves quand ce n'est pas tout simplement la psychose, ajoute à cette impression de laisser-aller. Horaires non respectés avec manque de respect aux usagers quant au signalement des retards qu'accusent les trains ; la clientèle qui demande des explications, comme cela a été le cas mardi dernier, est rabrouée d'une manière peu protocolaire, indigne de la renommée des cheminots. Autre fait marquant, la réduction du trafic non signalé, puisque cinq trains sont suspendus, ce qui porte préjudice à nombre d'abonnés. Aux demandes d'explications, il est répondu que ce sont les vacances universitaires, sans réduction du montant des abonnements. Voulant plus d'éclaircissements, les usagers ne trouvent aucun vis-à-vis. Que dire lorsqu'on apprend que l'arrêt d'El Affroun ne dispose pas d'une gare couverte, de commodités pour la clientèle, alors qu'il est considéré le carrefour où les usagers du littoral ouest et des villes comme Hadjout s'arrêtent en grand nombre. Même le haut-parleur annonçant les entrées en gare et les sorties fait défaut ! Il est remplacé par la baguette frappée contre la belle porte principale et c'est la voix du chef de gare qui vocifère.