C'est la ministre de la Culture, Khalida Toumi, accompagnée de l'actrice Farida Saboundji et de la directrice de la culture d'Alger, Badia Sator, qui a inauguré l'ouverture de la 27e édition du FIT. Au programme de la 1re soirée se sont succédé les groupes folkloriques des Aurès, le ballet Ithrane de Tizi Ouzou et les stars chaouies en version moderne, à l'image de Massinissa, Hamid Belbech, la nouvelle venue Zohra El Batnia, Boualem Chaker de Kabylie et la coqueluche du raï, cheb Bilal. Plus de 3000 spectateurs, toutes catégories d'âges confondues, ont applaudi, dansé et chanté aux rythmes respectifs de leur chanteur préféré. Le ballet de Tizi Ouzou s'est illustré par une danse remémorant la thématique du mariage traditionnel kabyle avec le rite du henné des mariés. Couleurs et sons, sous les projections des robots light, ont égayé le plateau animé par l'animatrice de la TV. La troupe des baroudeurs auréssienne, quant à elle, a dansé sous la forte voix de Hamid Belbech. Bilal, lui, a retenu les jeunes chaouis par ses tubes de chants moralisateurs jusqu'à l'aube. Sur le plan organisationnel, l'ONCI d'Alger s'est « un peu humanisé », selon les observateurs, ajoutant que le FIT annonce sa fin au vu du programme concocté cette année. Pas moins de 20 barrages sécuritaires, renforcés par un contingent de l'ANP sur les hauteurs, veillent sur la manifestation considérée plutôt comme un gala d'été par les jeunes auréssiens, en mal de défoulement. Ce à quoi réplique Bentobal à El Watan : « La meilleure femme au monde ne peut donner que ce qu'elle a. »